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Le Blog De Papy-Bougnat

  • Papy-bougnat
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule 
Bonne route & merci pour votre visite
  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour ! Dans ce blog vous trouverez un peu de vérité, beaucoup de passion, et quelques coups de gueule Bonne route & merci pour votre visite
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La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

 

[André Malraux]

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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 10:10

Je me suis laissé dire que les  gens heureux vivraient plus vieux… Si toutefois  la définition du bonheur appartient à chacun, en y réfléchissant il est possible de livrer quelques clés d’une vie épanouie. 

Le bonheur est-il inscrit dans nos gènes ?

On l’appelle 5-HTT et il active les transporteurs de la sérotonine, un neurotransmetteur régulateur de l’humeur. Des chercheurs ont observé que les individus porteurs de l’allèle court de ce gène étaient moins enclins à se dire satisfaits de leur vie et donc moins prédisposés au bonheur. Mais une étude plus récente avancerait que lorsqu’ils sont dépressifs, ils réagiraient mieux aux psychothérapies que les porteurs de l’allèle long. Des conclusions à nuancer avec les apports de l’épigénétique, qui montre l’importance de nos conditions de vie sur l’expression de nos gènes.

Une question d'optimisme ?

Sondage après sondage, les Français s’imposent comme les rois du pessimisme, notamment économique, malgré un pouvoir d’achat et une qualité de vie supérieurs à bien des pays européens. Pourtant, sans tomber dans « l’optimisme béat », être positif présente des avantages : « Dès les années 1940, l’université Harvard a organisé le suivi de plusieurs centaines d’hommes adultes après avoir identifié leur niveau d’optimisme. Vingt ans après, les plus optimistes étaient ceux qui présentaient la meilleure forme physique et mentale », note Philippe Gabilliet, auteur d’Éloge de l’optimisme (éd. Saint-Simon). Depuis, nombre d’études l’ont con­firmé. Cela tiendrait au fait que les optimistes nourrissent un sentiment de contrôle sur ce qui leur arrive ; ce qui, à l’inverse du sentiment d’impuissance, renforce le système immunitaire.

Faut -il s'engager ?

Absorbé dans une tâche qui nous passionne, nous ne voyons plus le temps passer : cet état particulier d’engagement dans l’instant présent a été étudié en détails par Mihály Csíkszentmihályi et baptisé ­flow, littéralement, le « flux » : « Cet état de concentration maximum s’accompagne alors d’un sentiment d’accomplissement et de bien-être. » Selon ses études, les personnes investies en temps et en énergie dans une activité développent une meilleure estime de soi, de plus grandes capacités, et gèrent mieux le stress. Toutefois, précise le psychologue, pour atteindre le bonheur, « il est important de multiplier les expériences de ‑flux, et si possible de les relier par un ­fil conducteur pour donner un sens à sa vie ».

Peut-être faut-il être plus créatif ?

La créativité, comme clé d’épanouissement, est au cœur de la réflexion du psychologue Mihály Csíkszentmihályi : « Nous en avons besoin pour préserver notre vie psychique, garder intacte notre capacité à innover, et rendre chaque expérience quotidienne satisfaisante. » Il ne s’agit pas tant de devenir un artiste que de découvrir et de créer. Il est question de « transformer toute activité en expérience créative, et de modi­fier positivement le regard que l’on porte sur son existence ».

Moralité; 

À côté du temps qui nous dévore, il s’agit de trouver ce « temps hors temps », dévalorisé en Occident, où nous relâchons le corps et l’esprit. Si on a les yeux ­fixés sur un but, on ne voit pas ce qui se passe au sol, or c’est essentiel. Il faut prendre des rendez-vous avec soi-même, chacun à sa façon : yoga, danse, contemplation de la nature. Raisonner moins pour résonner plus : voilà comment on devient créatif !« Si, en France, la psychanalyse freudienne et la notion de névrose dominent, le travail sur les ressources intérieures que propose le développement personnel est complémentaire », estime la psychanalyste Anne-Marie Saunal. Comme l’énonce le psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi (Vivre : la psychologie du bonheur, éd. Robert Laffont), « maîtriser son expérience intérieure, c’est devenir capable de choisir la qualité de ce que l’on veut vivre. Si ce n’est pas le bonheur, ça y ressemble. »L’égoïsme est au cœur de la plupart des problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui : écart croissant entre riches et pauvres, attitude du “chacun pour soi”, indifférence à l’égard des générations à venir…

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