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Le Blog De Papy-Bougnat

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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 08:39

Le chantier du siècle à Toulon..........

Plus de 2.000 hommes et femmes s’affairent pour la rénovation du porte-avions Charles de Gaulle sur la base navale de Toulon. DCNS pilote 160 sous-traitants et la base navale tourne 24 heures sur 24 pendant 18 mois.

« Titanesque » ou « pharaonique », le chantier de modernisation du porte-avions Charles de Gaulle actuellement en cours sur la base navale militaire de Toulon suscite les superlatifs. Le budget dégagé pour cette « refonte » du seul porte-avions français atteint 1,3 milliard d'euros. Pour comparaison, c'est 300 millions de plus que le nouveau paquebot de luxe « Symphony of the Seas » à livrer en 2018 par les chantiers de Saint-Nazaire ou environ le même prix que la « Jeddad Tower » qui doit battre tous les records en dépassant le kilomètre de haut en Arabie Saoudite.

Les délais prévus relèvent aussi de la gageure : la Direction générale de l'armement, le constructeur naval DCNS et la Marine se sont entendus pour achever le chantier en 18 mois, quand les Américains prévoient plusieurs années d'arrêt pour de tels travaux. Le contrat a démarré en avril et le porte-avions doit retourner en mer pour de premiers essais à l'été 2018 afin d'être à nouveau opérationnel en octobre 2018. Le temps que l'équipage s'entraîne, il sera à la disposition du président début 2019.

Une véritable « Course contre la montre »

Pour tenir cette course contre la montre, préparée et planifiée dès 2012, plus de 2.000 personnes sont « sur le pont » de 6h à 20h, et en partie la nuit pour contrôler les tâches effectuées de jour. La Marine fournit la moitié du personnel, DCNS et ses sous-traitants (environ 160 sociétés) l'autre moitié. « On partage en toute transparence un seul planning de chantier entre DCNS, les sous-traitants, le bord, et on se réunit quotidiennement », explique la patronne du chantier de chez DCNS.

Restaurants, bureaux, base vie, hangar... Une petite ville provisoire s'est édifiée autour du navire. DCNS a légèrement augmenté ses effectifs pour ce chantier hors norme mais assez peu (170 CDD ou CDI) car a contrario, de lourds travaux sur les sous-marins s'achèvent. En revanche, nombre de sous-traitants locaux ont dû embaucher. DCNS se targue d'un chantier à plus de 90 % « made in France » dont beaucoup de PME locales, comme la SNEF (électricité de bord), Sonocar Industrie (peinture marine), Usimeca (usinage de pièces)... Sur 3,8 millions d'heures de travaux prévus, on en compte environ 1,5 million pour DCNS, 1,3 million pour la Marine et 1 millions pour les sous-traitants.

Plus de 4.000 équipements débarqués

Pour l'heure, le Charles de Gaulle et ses 43.000 tonnes de jauge sont en phase de démantèlement. Au sec depuis avril dans un gigantesque bassin, il est quasi entièrement désossé. La salle de commandement ressemble à un "squat" désaffecté, tandis que les générateurs de vapeur, les turbines, le safran, les lignes d'arbre, ...ont été retirés du navire pour inspection et rénovation. Quelque 4.000 équipements sont ainsi débarqués. D'un côté, on démonte, de l'autre, on décape la coque. Ainsi dépareillé, le Charles de Gaulle n'est plus qu'une immense carcasse inoffensive. Pas pour longtemps.

L’Adaptation du pont aux Rafales

Comme le rappelle la DGA, il s'agit à la fois de traiter l'obsolescence , notamment informatique avec la pose de plus de 200 de câbles, et de redonner 20 ans de vie supplémentaires au navire. Nouveau système de combat, adaptation du pont à une flotte 100% Rafale, rénovation complète du centre de commandement, le « cerveau » du bâtiment, on est loin d'une simple « réparation». En 2019, le Charles de Gaulle accueillera jusqu'à 40 Rafales Marine, quand lors de sa dernière mission en Méditerranée orientale (opération Arromanches 3), il opérait seulement 24 avions de chasse.

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