On continue dans la bonne humeur SVP !
Le véritable changement , c'est maintenant ! !
Un ancien président de la cinquième République nommé premier ministre ? Ce serait un véritable bouleversement. Ce serait un remake de Poutine-Medvedev à la française. A peine Macron élu, les grandes rédactions bruissent de rumeurs sur la future composition de l’équipe du nouveau président. Dans le passé, l’exercice de divination des futurs membres du gouvernement était relativement aisé. Les lignes entre les partis et les alliances étaient alors bien nettes. Aujourd’hui, avec Macron, c’est le flou total. L’on ne sait plus qui est avec qui, qui soutient qui, le nouveau président étant lui-même d’accord avec tout le monde. Les repères habituels ayant complètement disparu du jour au lendemain, les supputations vont bon train.
Puisque tout devient possible, voici quelques suggestions pour constituer le futur gouvernement de la France, en tenant compte du nouveau style macronien qui consiste essentiellement à nous donner l’illusion d’un changement radical là où il n’y aurait que continuité. Ce qui se profile à l’horizon risque de n’être qu’un vaste remaniement gouvernemental. Nous suggérons d’y inclure le président actuel qui aurait bien voulu continuer s’il n’avait la certitude d’être éliminé dès le premier tour s’il s’était présenté aux élections.
Le premier ministre serait donc François Hollande. On ne saurait faire moins pour un président sortant. Ce dernier, ayant encore des comptes à régler avec Assad, aurait peut-être bien voulu briguer le ministère de la défense. Mais, ayant échoué, en tant que chef de la 4èmeou 5ème armée du monde, à réduire définitivement une bande de loqueteux mal armée au Sahel, il était à craindre que les militaires ne goutent guère la plaisanterie de se voir imposer un tel patron.
L’actuel ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, également associé aux échecs militaires de François Hollande, devra changer de poste. Mettons-le à l’Intérieur. Il n’y serait pas trop dépaysé, maintenant que les forces de l’ordre disposent d’un arsenal et d’un entrainement quasi militaires. Bernard Cazeneuve, ayant été ministre de l’intérieur, pourrait, pour les mêmes raisons, le remplacer à la Défense. Ce petit chassé-croisé aurait l’avantage de faire du neuf avec de vieux brisquards qui savent où ils mettent les pieds.
Le ministère des Affaires étrangères ne peut bien sûr être confié qu’à Manuel Valls dont le cosmopolitisme est bien connu. En outre, cela lui donnera plus d’occasions de faire de petites visites à sa belle-famille en Israël et renforcer ainsi de manière éternelle les liens indéfectibles entre nos deux pays. Ce serait une belle récompense pour son ralliement précoce et sa participation active à la démolition du Parti Socialiste obsolète.
Qui pourrait prendre le ministère des Finances ? Nous avions bien pensé à l’ancien ministre du budget de François Hollande, Jérôme Cahuzac, mais celui-ci est interdit de séjour à moins d’un kilomètre de tout ce qui pourrait s’apparenter à une caisse de l’état. Dominique Strauss-Kahn fera l’affaire, moyennant quelques précautions dans le choix de ses collaboratrices.
L’Education Nationale échouera tout naturellement à François Bayrou qui n’avait pas terminé son travail lors de son dernier passage dans ce ministère. C’est le moins que Macron pouvait faire pour François Bayrou qui, par son soutien précoce, a été le maître d’œuvre de la légitimation du recentrage du mouvement En Marche !
En voilà des idées de renouvellement quelles sont bonnes ............
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