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Stop à notre pub quotidienne
Une des libertés que nous avions quand j'étais enfant ou adolescent et que nous ne goûtions pas assez était l'absence de saturation de publicité. A l'heure actuelle, la télévision, internet, les entrées dans nos villes, nos lignes téléphoniques, nos boîtes mails, notre boîte aux lettres physique sont rongés de publicité. Ne parlons pas des interminables interruptions télé des films et des émissions... Y compris pour ceux d'entre nous qui ne peuvent accéder aux biens de consommation vantés. Pour qui la frustration est assassine. De plus, le monde exposé est souvent virtuel, de type Barbie-Ken si vous me suivez ? Toutes sortes d'associations antipub militent de façon parfois originale (tas de prospectus devant les grandes surfaces émettrices, affiches détournées par pochoirs souvent de façon amusante, etc....). Un ami collectionne annuellement les prospectus dans sa cave classé par émetteur puis redistribue une fois par an en bourrant les chariots de chaque émetteur. Oui, mais voilà, que faire d'autre ? Dans le dernier cas cela retombe sur les salariés de l'hyper, l'étiquette "pas de pub" condamne les petits boulots de distribution, les dommages collatéraux sont indéniables pour les petits qui en vivent aussi. On nous parle d'environnement et la consommation de papier pub (gros catalogues, affiches, flyers) n'a jamais été aussi abondante. Jusqu'où faut-il que le système aille pour imploser ? Je suis certain que notre repos visuel et psychique passerait certainement par un changement de cap de ce côté-là, une visite d'une heure à Times Square, paroxysme mondial du phénomène épuise plus que 5 heures de randonnée en montagne. Déjà peut-être ne plus répondre dans les sondages que l'on a connu le site par la publicité ou bien ne plus céder aux sirènes des produits d'appel ? Difficile, car il y a aussi une séduction bien organisée derrière tout cela : émotionnelle, visuelle, etc.. L'atteinte à la liberté individuelle à travers ce tabassage est en tous cas de plus en plus palpable. Là comme ailleurs, il faut résister ? boycotter ?suivre la foule ? A quand La vrai réponse