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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 11:00

Aujourd'hui parlons:      " Acide Urique "

Depuis des générations, "avoir de l’acide urique" effraie. Mais qu’est-ce au juste que l’hyperuricémie, quelles en sont les conséquences et comment la combattre?

Le point avec le Dr Paul Méria, chirurgien-urologue à l’hôpital Saint-Louis, responsable du comité de la lithiase urinaire de l’Association française d’urologie.

L’acide urique est une substance issue de la destruction de cellules mortes et de la digestion: un déchet normal, tant que l’organisme parvient à le transformer afin de l’éliminer, entre autre par voie urinaire. Sinon, il s’accumule et engendre une hyperuricémie. 

Cette overdose d’acide urique, parfois due à un défaut d’élimination lié à une maladie génétique rénale ou à l’abus de diurétiques/laxatifs, résulte le plus souvent d’une surproduction. Celle-ci peut être ponctuelle, lors d’une forte alcoolisation, ou encore liée à une chimiothérapie (détruire plus de cellules augmente mécaniquement ces déchets). Mais dans 90% des cas, l’hyperuricémie est consécutive à l’installation d’un comportement alimentaire délétère: la "malbouffe"........

Si c'est votre cas voici 4 remèdes de grand-mère pour faire baisser vos niveaux d’acide urique

Si vous souffrez donc de douleurs articulaires ou de goutte, il va falloir vous pencher sur vos niveaux d’acide urique. Le but, c’est de les maintenir assez bas afin d’éviter des réactions inflammatoires. Et pour ce faire, on vous a listé ci-dessous quelques remèdes, tous naturels.

1 — Vinaigre de pomme

Ce qu’il vous faut :

 2 cuillères à soupe de vinaigre de pomme (environ 20 ml)

 1 tasse d’eau (environ 250 ml)

Comment faire ?

1) Diluez le vinaigre de pomme dans une tasse d’eau tiède.

2) Buvez votre mixture à jeun et répétez l’opération en milieu d’après-midi, le tout pendant environ 3 semaines.

2 — Infusion de sauge

Ce qu’il vous faut :

 1 cuillère à café d’écorce de sauge (environ 5 g)

 1 tasse d’eau (environ 250 ml)

Comment faire ?

1) Mettez vos écorces dans une tasse d’eau bouillante et laissez reposer le tout 10 minutes.

2) Filtrez et buvez une tasse tous les matins.

 

3 — Des infusions d’ortie

Ce qu’il vous faut :

 1 tasse d’eau (environ 250 ml)

 1 cuillère à soupe de feuilles d’ortie (environ 10 g)

Comment faire ?

1) Portez votre tasse d’eau à ébullition puis ajoutez les feuilles d’ortie.

2) Couvrez et laissez reposer 10 minutes environ.

3) Buvez votre infusion 2 fois par jour, pendant 10 jours.

 

​​​​4 — Infusion d’oignon

Ce qu’il vous faut :

 Un demi-oignon

 2 tasses d’eau (environ 500 ml)

 1 cuillère à soupe de miel (environ 25 g)

Comment faire ?

1) Coupez votre oignon et portez-le à ébullition dans l’équivalent de 2 tasses d’eau.

2) Laissez ensuite cuire le tout à feu doux pendant 10 minutes puis retirez du feu.

3 Filtrez et buvez (2 tasses par jour pendant deux semaines).

Voilà ! Il ne vous reste plus qu’à choisir la méthode qui vous convient. 

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 09:49

L'enquête d'aujourd'hui nous mène sur les mythes & manipulations liés au cholestérol

( santé)

 

« L’idée qu’il faille réduire le taux de cholestérol au plus bas vise simplement à encourager la consommation de médicaments. » Une enquête signée Arte.

Dans un documentaire passionnant, Arte montre comment le « mythe » du cholestérol a été construit de toute pièce. Le taux de cholestérol serait un bon indicateur du risque cardio-vasculaire d’un individu. Or, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas le cas. Explications.

Dans « Cholestérol, le grand bluff », Arte décrypte comment des approximations scientifiques ont permis de désigner le cholestérol comme le coupable idéal des maladies cardio-vasculaires. De nombreux médecins et chercheurs dénoncent aujourd’hui ce dogme qui permettrait avant tout d’encourager la consommation de médicaments.

Regardez, c’est édifiant :

Depuis les années 50, chacun se représente le cholestérol comme un excès de mauvaises graisses dans l’organisme qui affecteraient toutes les tranches d’âge.

Or, selon Arte :

« Un nombre croissant de chercheurs en médecine dénoncent ce qu’ils considèrent comme un vaste mensonge, façonné à la fois par une série d’approximations scientifiques et par de puissants intérêts économiques, de l’industrie agroalimentaire d’abord, des laboratoires pharmaceutiques ensuite. Les facteurs avérés de risque, affirment ces recherches convergentes, sont en réalité le tabac, l’hypertension, l’obésité et le manque d’exercice. »

À travers le monde, 220 millions de patients consomment des traitements anti-cholestérol (les statines) malgré leurs effets secondaires avérés. Les statines, dont les études cliniques ont été financées à 80% par des laboratoires, sont d’ailleurs devenues le médicament le plus vendu de toute l’histoire de la médecine. La plupart du temps, ces pilules sont prescrites d’office sans même envisager d’autres mesures préventives.

La réalisatrice Anne Georget est partie à la rencontre de médecins, chercheurs, cardiologues, journalistes médicaux et nutritionnistes afin de dénoncer ces manipulations. Une enquête particulièrement documentée à ne surtout pas rater.

Pour (re)voir « Cholestérol, le grand bluff », rendez-vous ici. Et pour aller plus loin, nous vous conseillons également l’entretien avec Dominique Dupagne diffusé suite à ce documentaire. Ce médecin généraliste prend régulièrement position sur des questions de santé publique.Pour ne plus jamais dire « je ne savais pas ».

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 07:50

Tenir ses bonnes résolutions de santé, facile à dire !

Obésité, tabac, manque d’activité physique et stress sont les quatre principaux facteurs de risques qui poussent les individus à agir.

Les maladies cardio-vasculaires continuent de faire des dégâts considérables dans tous les pays industrialisés en dépit des progrès considérables de la médecine accomplis depuis un demi-siècle. Comment expliquer ce paradoxe alors que les principaux facteurs de risque sont eux aussi bien connus, en particulier sur le plan cardio-vasculaire?

«On sait peu de chose sur l’association entre le comportement d’un individu et la perception qu’il a de la nécessité d’améliorer sa forme physique»

Journal of the American Heart Association

D’abord, bien sûr à cause du tabac, de l’alcool, de l’excès de poids et du manque d’activité physique (sédentarité). Mais aussi, selon le Dr Daniel Ramirez, cardiologue, et ses collègues de l’université d’Ottawa (Canada), parce qu’au niveau individuel savoir ce qu’il faut faire pour sa santé ne suffit pas pour qu’on le fasse.

«Si l’importance des stratégies de prévention primaire (avant que ne survienne la maladie, NDLR) est bien connue», écrivent-ils dans le Journal of the American Heart Association, «on sait peu de chose en revanche sur l’association entre le comportement d’un individu et la perception qu’il a de la nécessité d’améliorer sa forme physique.»

En interrogeant 45.000 résidents de six provinces canadiennes, les chercheurs se sont aperçus que les quatre principaux facteurs de risques susceptibles d’entraîner la prise de conscience qu’il fallait faire quelque chose pour améliorer sa santé étaient dans l’ordre: l’obésité, le tabac, le manque d’activité physique et le stress. Trois personnes sur quatre pensaient qu’elles devaient faire quelque chose pour leur santé. Proportion identique pour les hommes et les femmes. La prise de conscience concernait jusqu’à quatre personnes sur cinq parmi les fumeurs (ils étaient 24 %), les obèses (20 %) ou les sédentaires (56 %). En revanche la proportion baissait sensiblement (60 %) à partir de 60 ans.

Des résolutions assez limitées

Pour la coach, Isabelle Bérard (Institut des neurosciences appliquées, Paris), «La prise de conscience se travaille au travers d’un travail de questionnement avec la personne sur les conséquences que cela peut avoir si l’on ne s’attaque pas au problème et en l’aidant à se projeter dans la situation cible comme si on y était, à vivre l’expérience de la situation idéale comme si on y était.»

L’étude canadienne montre que plus on a de facteurs de risque et plus il y a de chance pour que l’on soit motivé à agir mais les résolutions prises s’avèrent finalement assez limitées. D’abord, un individu à risque élevé sur cinq n’envisage pas de changer ses habitudes de vie. Ensuite, parmi ceux qui ont pris des résolutions cette année, la moitié veut «faire davantage d’exercice», un cinquième «améliorer son alimentation», mais on tombe ensuite en dessous de 10 % de volontaires lorsqu’il s’agit d’arrêter de fumer, de réduire sa consommation d’alcool, de perdre du poids, ou de réduire son niveau de stress.

«Tout le monde sait qu’il faut manger moins gras et moins sucré, ne pas fumer et faire du sport mais on ne dit jamais comment faire pour y arriver»

Fabien Guez, cardiologue

«Tout le monde sait qu’il faut manger moins gras et moins sucré, ne pas fumer et faire du sport mais on ne dit jamais comment faire pour y arriver!», explique le cardiologue Fabien Guez, dont le livre au titre provocateur Comment avoir une crise cardiaque , sortira le 1er juin (Éditions Hugo Doc). «Le problème des maladies cardiaques, c’est qu’elles sont bien propres, ajoute-t-il. On ne les voit même pas. L’hypertension, le diabète, le cholestérol, ce sont des chiffres, la tension artérielle, pareil!»

La moitié des personnes interrogées par l’équipe de l’université d’Ottawa évoquent des freins qui les empêchent de tenir leurs bonnes résolutions de santé. Les trois principaux sont le manque de volonté ou d’autodiscipline, les horaires de travail et les responsabilités familiales. Ce n’est pas par hasard que les médecins se tournent désormais vers les psychologues, coachs ou même écrivains pour aider leurs patients. Dans son livre ,Prenez la santé de votre cœur en main (Leduc.S Éditions), le cardiologue du sport Laurent Uzan cite ainsi L’Alchimiste de Paulo Coelho: «Il n’y a qu’une façon d’apprendre, c’est par l’action.»

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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 07:44

À l’arrivée de l’hiver, beaucoup de personnes se sentent fatiguées. Est-ce normal ou est-ce le signe que quelque chose ne va pas ? Réponse avec un spécialiste.

Tout le monde a déjà eu «un petit coup de mou». Un emploi du temps chargé, un rhume ou un manque de sommeil peuvent expliquer sans mal cet état passager. Mais parfois, la fatigue s’installe plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Que cache-t-elle? Comment y remédier? Le Figaro a interrogé Jean-Dominique de Korwin, gastro-entérologue au CHU de Nancy et spécialiste du syndrome de fatigue chronique.

 Un chiffre paraît inquiétant: presque 20 % des Français qui consultent un médecin se disent fatigués. Est-ce devenu le nouveau mal du siècle?

Pr Jean-Dominique de Korwin. - Il faut relativiser. Les personnes qui consultent spécifiquement pour un problème de fatigue sont entre 1 et 3 %. En revanche, la notion de fatigue dans la consultation apparaît chez 10 à 25 % des consultants. N’oublions pas que nous sommes dans une époque qui cherche la performance. Les praticiens rencontrent beaucoup de patients qui disent: «Je n’y arrive plus, je ne peux plus faire ce que je faisais avant!» L’âge, des pathologies interférentes sont souvent en cause. Mais avec des mesures hygiéno-diététiques relativement simples, les choses vont s’améliorer dans la plupart des cas.

Faut-il s’inquiéter lorsque l’on se sent régulièrement fatigué?

Il faut faire une distinction liée à la durée. On évoque une fatigue chronique quand ses symptômes ont une durée au-delà de six mois. Les fatigues suivants une infection (rhume par exemple) ou liées à des interventions chirurgicales ou médicales en sont exclues car, théoriquement, elles ne doivent pas dépasser quatre à cinq mois. On peut aussi distinguer les fatigues dues à un effort particulier, une charge de travail inhabituelle mais temporaire. Ou, de manière plus prosaïque, si vous avez fait un semi-marathon, il est normal que votre corps soit fatigué et qu’il mette un peu de temps pour s’en remettre.

Quelles sont les différentes sortes de fatigue?

D’abord, la fatigue physiologique. Elle est liée à l’excès de dépense et à l’insuffisance de récupération. Ensuite, la fatigue toxicologique, découlant par exemple de l’usage de certains médicaments et la fatigue liée à des addictions, la dépendance à des substances (drogue, alcool) mais aussi à des activités comme le jeu vidéo. Ces fatigues-là ont des causes relativement faciles à détecter.

Celle liée à des raisons purement médicales est moins évidente. On va la définir en fonction de causes organiques, fonctionnelles ou psychiques. Les causes psychiques peuvent découler d’anxiété généralisée, de certaines psychoses comme la schizophrénie (parfois épuisante), de troubles obsessionnels compulsifs, de la dépression… La fatigue d’origine organique (diabète, tumeur, infections…) est finalement résolue aujourd’hui dans 90 % des cas après un bon interrogatoire, un examen clinique et quelques analyses complémentaires. La fatigue fonctionnelle, en revanche, liée au mauvais fonctionnement d’un organe ou d’un système, est un peu plus compliquée à cerner. Différentes causes peuvent se superposer.

Personne n’a isolé LE gène qui serait responsable de la fatigue. En revanche, il existe des familles qui sont plus fatiguées que d’autres.

Pr Jean-Dominique de Korwin

La fatigue peut-elle avoir une origine génétique?

Personne n’a isolé LE gène qui serait responsable de la fatigue. En revanche, il existe des familles qui sont plus fatiguées que d’autres. La cause en est souvent un terrain fonctionnel avec des facteurs génétiques mal identifiés, des éléments environnementaux mais aussi psychologiques. On peut inclure dans ces catégories des syndromes somatiques fonctionnels, comme le syndrome de l’intestin irritable, celui de fatigue chronique, la fibromyalgie… Enfin, tous ces syndromes pour lesquels la médecine n’a pas encore d’explication, mais dont la cause n’est pas essentiellement psychique, comme beaucoup le pensent.

Si l’impression d’être à plat, d’un réel manque d’énergie dure plus de trois semaines, il faut s’alerter.

Pr Jean-Dominique de Korwin

Difficile de s’y retrouver. Quels sont les signes qui doivent alerter?

Faire preuve de bon sens d’abord. L’impression d’être à plat, d’un réel manque d’énergie, une sensation de vide intérieur doit alerter la personne si cela dure au moins trois semaines à un mois. Il faut distinguer cela de troubles plus significatifs comme le mal-être ou la somnolence. On a fait d’énormes progrès dans la compréhension des troubles du sommeil.

Et on s’est aperçu que l’apnée du sommeil était beaucoup plus fréquente qu’on ne l’imaginait et qu’elle n’affectait pas seulement des catégories de populations comme les obèses, les hypertendus… On la retrouve en fait chez beaucoup de sujets qui ne correspondent pas du tout à ces critères. Aujourd’hui, les médecins disposent de tests très simples pour diagnostiquer ces syndromes. Le questionnaire d’Epworth, par exemple, est très efficace pour détecter une somnolence diurne anormale.

S’il fallait donner une définition médicale de la fatigue en tant que maladie, que diriez-vous?

Une définition toute simple: c’est une fatigue qui dure et qui n’est pas améliorée par le repos, contrairement à une fatigue purement d’ordre physiologique et qui va disparaître si la personne récupère.

Les spécialistes ont tendance à dire que la fatigue est un des symptômes les moins spécifiques en médecine. Partagez-vous cet avis?

Oui, c’est compliqué, car la fatigue est un ressenti physico-psychique. Le travail du médecin va consister à bien caractériser ce qui se passe, notamment en analysant le verbatim des patients. Il faut distinguer ce qui est une fatigabilité à l’effort ou simplement le fait que le patient n’arrive plus à faire naturellement ce qu’il faisait avant. Cela peut être une difficulté à marcher, dans ce cas, l’origine de «la fatigue» sera neuromusculaire, ou un essoufflement rapide, dont la cause peut être cardiaque ou encore respiratoire. Des causes donc diverses et très disparates. S’ajoutent à cela des ressentis qui peuvent être très variables d’un sujet à l’autre. Quelqu’un de très actif, constatant une perte de ses performances, va se sentir fatigué alors qu’il a toujours une activité largement supérieure à la moyenne!

Faut-il accepter sa fatigue?

Oui, si elle est explicable. Si je fais trop de choses, si je me surmène, si je puise dans mes réserves, si je ne mange pas assez, si je suis en dette de sommeil, alors il est logique que je sois fatigué. La plupart du temps, le manque de sommeil est au cœur de cette spirale. Nous ne dormons plus assez. Cela finit par être très handicapant.

Dans une période de forte sollicitation professionnelle ou du fait des enfants, voire les deux, existe-il des gestes simples pour éviter un état de fatigue handicapant?

Dans ces passages d’une vie à forte tension, il faut rester très à l’écoute de son corps. Il faut d’abord s’alimenter correctement. Ensuite, prendre particulièrement soin de son sommeil. Cela ne veut pas dire dormir beaucoup mais faire en sorte qu’il soit de bonne qualité. Pour une majorité de la population, c’est un minimum de 6 à 8 heures par jour. On peut avoir des nuits plus courtes, mais à condition de s’accorder des temps de récupération dans la journée.

La relaxation est essentielle dans notre vie moderne, où l’on est constamment sur la brèche. Et, enfin, il faut s’entretenir physiquement. L’exercice physique fatigue, certes, mais il tonifie l’organisme. Au-delà de 50 ans, c’est indispensable.

Un conseil: analyser son état au réveil. Si vous êtes fatigué, que vous avez des courbatures et des douleurs, vous êtes dans une situation de surmenage dont le stade extrême peut être l’épuisement professionnel, le burn-out bien connu. Alors attention.

Source; sante.lefigaro.fr

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 07:42

Non à la panique sur les œufs


 

L’idée que les œufs sont riches en cholestérol, et donc dangereux pour la santé, est ancrée si profondément dans nos préjugés, que peu d’entre nous pouvons manger une grosse omelette sans y penser. Permettez-moi donc de revenir sur ce mythe qui n’a aucun fondement scientifique. Les experts continuent à se tromper sur les œufs .Aussi bizarre que cela puisse paraître, la médecine n’est jamais parvenue à établir le moindre lien entre la quantité de cholestérol alimentaire, que vous mangez, et le taux de cholestérol que vous avez dans le sang. En effet, c’est notre foie qui fabrique l’essentiel de notre cholestérol, à partir du sucre qui se trouve dans notre alimentation. Le fait que les œufs, et plus précisément le jaune d’œuf, soient très riches en cholestérol n’implique donc pas qu’ils fassent monter le cholestérol sanguin. Les personnes qui ont trop, ou qui croient avoir trop, de cholestérol n’ont donc pas de raison particulière d’éviter les œufs.
Pour vous rassurer complètement, la science n’a pas montré de lien entre les aliments riches en cholestérol et le risque de maladie cardiaque. Et de toute façon, il n’y a pas de lien non plus entre le taux de cholestérol et le taux de mortalité en général…


Un œuf par jour allonge la vie

 

 

Les études montrent en réalité que les œufs diminuent le risque de crise cardiaque. Une grande méta-analyse de toutes les études menées entre 1982 et 2015, regroupant près de 600 000 personnes victimes d’infarctus et d’AVC, a montré que celles qui mangeaient un œuf par jour n’avaient pas plus de risque d’infarctus que les autres, et par contre un risque d’AVC diminué de 12 %. Ce résultat ne m’a pas étonné car les œufs contiennent des nutriments importants et rares, qui contribuent à votre bonne santé en général.

 

L’aliment naturel parfait

L’œuf a été prévu dans la nature pour contenir ce dont un jeune organisme a besoin. Imaginez le poussin dans sa coquille : il n’a rien d’autre à manger que ce qu’il y a dans l’œuf. Cela ne l’empêche pas de passer du stade de simple embryon à celui de poussin terminé, avec son cœur, ses yeux, ses plumes, son bec, etc.
Les œufs sont un des aliments les plus complets et équilibrés qui soient. Un être humain peut vivre en mangeant uniquement des œufs. Il y a l’anecdote connue de cet homme de 88 ans qui mangeait 25 œufs durs par jour, et qui était en assez bonne santé. Son taux de cholestérol, ainsi d’ailleurs que tous ses taux sanguins, étaient normaux. Son cas a fait l’objet d’une publication dans le New England Journal of Medicine en 1991. Je ne recommande à personne, cependant, de suivre son exemple. Les poules (et donc les poussins) ont la capacité de fabriquer leur propre vitamine C, mais pas les hommes. Si vous ne mangez que des œufs, vous manquerez de vitamine C et attraperez le scorbut. Vous manquerez de cuivre, de fibres et de niacine (vitamine B3). En revanche, les œufs sont riches en sélénium, en vitamine A, B12 (très précieuse !), D (aussi !) et E. Ils contiennent des antioxydants particuliers. Ils sont riches en lutéine et zéaxanthine, des caroténoïdes qui protègent la macula (au fond des yeux), indispensables contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge (ou DMLA). Ce sont d’ailleurs ces caroténoïdes qui font la belle couleur des jaunes d’œufs.
Cet automne, donc, libérez-vous des vieux mythes sur les dangers des œufs. Faites-vous des œufs aussi souvent que vous voulez.

 

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

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