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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
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Il est très ... Exactement

 

 

 

             

 

 

 

 

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

[André Malraux]

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Actu du jour...

 

 Passion Palombe

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A chacun sa toile

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Attention ! Passion Palombe...

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C'est ici que ça se passe ............

Au mois d'octobre de chaque Année

 

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Tient ! 

IL y a une Palombière par ici .........?

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privilège

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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 09:06

L’oignon fait la force………….

( un slogan très connu dans notre hexagone ! )

 

 

À la base de nombreuses recettes à travers le globe, l'oignon est essentiel à notre quotidien. Pour les réticentes qui hésitent à en peler les couches, séchez vos larmes et apprenez-en un peu plus sur les bienfaits de ce légume aux propriétés "épatantes !

 

" il peut être à la fois prestigieux pour notre santé , mais aussi du côté nutritif avoir de véritables valeurs nutritionnelles "

Commençons par les valeurs nutritionnelles

Comme tous les légumes, l'oignon est indispensable à tous régimes amaigrissants. Avec 40 calories pour 100 grammes, il peut se consommer sans modération. Contenant du sucre (près de 9 grammes pour 100 grammes), les patients diabétiques feront attention au moment de le consommer. Riche en eau (90 %), l'oignon en cuisson a tendance à "réduire".

L'oignon est idéal au quotidien, mais veillez toutefois à son mode de préparation qui peut le rendre plus riche en matières grasses.

Tout comme l'ail, dont il est de la même famille, l'oignon est une source indéniable de sel de sodium et de potassium qui contribuent à la dissolution de l'acide urique, ralentissant ainsi les infections éventuelles. Antioxydant, le manganèse contenu dans l'oignon aide à la protection contre les radicaux libres responsables de certains cancers et du vieillissement des tissus. Riche en vitamine B6, il est indispensable à la formation des neurotransmetteurs et participe à la formation des globules rouges. Source de vitamine C, l'oignon protège des infections, aide à la cicatrisation et au regain d'énergie.

Il existe différentes espèces d'oignons qui se choisissent en fonction de la recette désirée. Pour des cuissons longues et confites, préférez l'oignon jaune. Le plus piquant des oignons est idéal pour vos ragoûts en cuisson longue comme le bourguignon ou la daube. Il est aussi parfait pour la réalisation d'un chutney ou d'une compotée pour la pissaladière, par exemple.

Crus, choisissez les oignons rouges : plus doux et sucrés, utilisez-les en salades ou dans vos hamburgers. Les oignons blancs ou cébettes se croquent tout simplement trempés dans du sel. Enfin, les petits oignons grelots se préparent en conserves : marinés au vinaigre, avec du laurier et des graines de moutarde, dévorez-les au moment de l'apéro !

Ces bienfaits sur la santé............

Cet aliment au goût relevé et à l’odeur forte est connu pour améliorer la circulation du sang, car comme la pomme et le thé, il renferme une grande quantité de quercitrine. Il contient également de la silice, une substance qui aide à prévenir le vieillissement prématuré des veines et des artères ainsi que la thrombose.

L’oignon est également l’allié idéal pour réduire le taux de cholestérol dans le sang et des études récentes ont pu démontrer qu’il avait un effet protecteur, notamment contre le cancer de l’estomac et de l’intestin. 

De nombreuses recherches ont conclu que le fait de consommer beaucoup de fruits et de légumes diminuait le risque de contracter des maladies cardiovasculaires ainsi que certaines maladies chroniques dont le cancer. Cela vaut surtout pour les légumes appartement à la famille des alliacées : les échalotes, la ciboulette, l’oignon, etc. Des chercheurs suisses et italiens ont établi un lien clair entre la consommation d’oignons et une incidence moindre de différents types de cancers. Par exemple, le fait de consommer entre une et sept portions d’oignon par semaine diminueraient fortement les risques de cancer du pharynx et de l’œsophage.

Ces légumes sont également riches en antioxydants, composés essentiels pour protéger les cellules du corps des dommages provoqués par les radicaux libres qui sont des molécules très réactives, impliquées dans le développement de certains cancers, des maladies cardiovasculaires et de maladies liées au vieillissement.

Le conseil utile ...........

Vous savez pourquoi vous pleurez quand vous pelez un oignon ou que vous le cuisinez ? Lorsque vous défaites le bulbe (le cœur de l’oignon), la molécule responsable des propriétés lacrymales du légume est libérée. Pour éviter de pleurer, sachez que cette substance est extrêmement soluble dans l’eau et que vous pouvez l’éliminer de manière simple et efficace si vous mettez d’abord l’oignon au frais ou si vous le pelez et rincez sous l’eau.

La petite astuce...........

L’idée de mettre des oignons dans vos chaussettes vous horripile et il se peut même que vous doutiez fortement des résultats de cette astuce. Cependant, elle est un puissant remède naturel capable de soulager les symptômes du rhume et de la grippe. Comment donc agit-elle ?

Selon la médecine traditionnelle chinoise, la plante de vos pieds est l’une des parties les plus puissantes de votre corps. Elle constitue des points d’accès directs à vos organes internes via ce qu’on appelle des méridiens. Ceux-ci sont le chemin qui mène aux organes et au système nerveux.

Lorsque vous placez des morceaux d’oignon dans vos chaussettes et que vous les enfilez pour la nuit, l’acide phosphorique provenant de ce légume pénètre le corps à travers les méridiens et purifie le sang. Ce processus vous rend plus solide et permet à votre système immunitaire de combattre plus facilement les infections et les virus. 

La plupart des personnes qui ont essayé cette technique ne jurent désormais que par elle. L’autre aspect plutôt extraordinaire est que cette astuce ne comporte aucun effet secondaire.

Notez : Les informations de ce billet sont transmises & publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce billet, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être.

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 09:01

Le chant des cigognes..........

(Le chant des cigognes , mais aussi une séance d’accouplement ce n’est pas beau la nature vue de cet angle-là ?)

( cliché ouest-france.fr)

Au début de la saison de reproduction, la Cigogne blanche mâle arrive en premier et attend la femelle. Il arrange l’ancien nid ou en construit un nouveau, aidé ensuite par la femelle. Il est fait de rameaux de bois et tapissé de toutes sortes de choses comme de la bouse de vache,  de la mousse, des herbes et divers débris de papier ou de plastique. Vient ensuite le moment des parades nuptiales. Le mâle jette la tête sur son dos, déploie la queue avec le croupion relevé au niveau du dos, et bat des ailes en permanence. Parfois, la femelle se joint à lui.

En savoir plus ; sur la cigogne blanche (la plus connue)

En 1974, la Cigogne blanche est au bord de l’extinction. La France n’abrite plus que 11 couples nicheurs dont 9 en Alsace. Notre pays compte désormais plus de 1 900 couples, dont 320 en Charente-Maritime (2011), ce qui en fait le second département français après le Haut-Rhin (341 couples). La population alsacienne, qui compte 177 couples en 1947, subit un déclin rapide à partir de 1961 (118 couples) atteignant le seuil d'extinction en 1974 (9 couples). A cette époque, la France ne compte plus que 11 couples nicheurs : un en Ille-et-Vilaine, un dans la Manche et 9 en Alsace.

Le déclin de la population française, plus généralement de l’Ouest européen, serait principalement dû à une chute du taux de survie annuelle des adultes, consécutive aux fortes sécheresses sahéliennes. D'autres causes sont évoquées comme les électrocutions sur les lignes électriques aériennes et surtout une importante mortalité due à la chasse, en particulier sur les lieux d'hivernage africain, et notamment au Mali. Dans ce pays, il a été constaté des prélèvements qui peuvent atteindre plus de 700 oiseaux par an. Face à ce déclin dramatique, des ornithologues et passionnés se mobilisent. En Alsace-Moselle, en Suisse, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, la méthode, dite des enclos, consistant à réintroduire des cigognes (notamment avec des oiseaux du Maghreb) ayant passé 2 à 3 ans en captivité, est mise en place. Cette action se traduit par des résultats concrets et satisfaisants. La seconde solution, adoptée avec succès en Charente-Maritime, consiste à mettre en place des supports artificiels (plateformes de nidification) afin de pallier le manque de lieux propices à l’installation de nid. A ce moment-là La Charente-Maritime devient le 1er département de France pour la Cigogne blanche suivi par Haut-Rhin puis Bas-Rhin

les mentions de Cigogne blanche en Charente-Maritime ne font état que de très rares passages accidentels. Elle niche pour la première fois en 1962 et, jusqu'en 1967, 1 à 3 couples s’installent chaque année.Après une période d'interruption de près de dix ans, un premier couple revient nicher spontanément en 1978.Les cigognes installent leurs nids sur les branches maitresses des ormes. Or, à cette époque, ces arbres sont victimes de la graphiose, se dessèchent et meurent. Le nid pouvant atteindre le poids moyen de 400 kg, les arbres morts s'effondrent à la première tempête, jetant à terre, nid, œufs et nichées.

Dès 1978, de nombreuses plateformes sont installées par le Groupe Ornithologique Aunis Saintonge (GOAS) et la LPO. L'espèce étant grégaire, l’opération débute en marais de Brouage puis dans les prairies humides de la Vallée de la Charente et du pays Rochefortais. Les efforts de conservation et l'arrivée d'oiseaux espagnols permettent à la Cigogne blanche de recoloniser ce département, et, plus globalement, l'ensemble de la façade atlantique.Suite à l'ouragan Martin de décembre 1999 et aux vents violents qui cassent ou décapitent de nombreux arbres, la Cigogne blanche décide d’installer à nouveau son nid dans les arbres (185 en 2011 contre 98 sur plateformes artificielles), créant des colonies de reproduction.Parallèlement, le nombre de nids installés sur les structures électriques croît avec 32 nids en 2011, dont 27 sur des pylônes haute tension et 5 sur des poteaux moyenne tension. Ces installations nécessitent la signature de partenariats avec RTE et ERDF afin de protéger au mieux les oiseaux et d’éviter les désagréments pour les usagers. La population départementale se porte mieux désormais avec 322 couples en 2012.Cet oiseau est devenu un véritable symbole des marais de Charente-Maritime, qui pourrait bien remplacer prochainement les célèbres mouettes sur le logotype du département ! La France compte désormais plus de 1 900 couples (2012). Pourtant, cet équilibre reste fragile et nécessite la poursuite des actions de préservation des zones humides, de neutralisation de lignes électriques, et la fermeture des décharges où de

plus en plus de cigognes viennent se nourrir, entrainant des empoisonnements…

Officiellement créé en 2003 à Nevers, le Groupe Cigognes France s’est en réalité constitué progressivement, à l’initiative de l’APRECIAL à partir de 2001 lors des premières Journées Cigognes France. Il regroupe des personnes, issues d’associations (APRECIAL, LPO, Groupe Ornithologique Normand - GONM, SOBA Nature Nièvre, Association pour la Connaissance et Recherche Ornithologique Loire et Atlantique - ACROLA…), d'organismes publics (ONF…) de collectivités territoriales (Conseil Général de Moselle…) et d’organismes de recherche (CNRS de Strasbourg…).qui s’investissent dans l’étude et la protection de la Cigogne blanche et de la Cigogne noire en France.

Chaque année, les membres du groupe s'attellent à recenser les effectifs de cigognes afin d'établir le bilan de la reproduction et de l'hivernage en France des deux espèces de cigogne, de travailler sur des thématiques spécifiques (mise en sécurité des nids, coordination des suivis, problématique électrocution…). Depuis 2008, il coordonne également le programme de baguage pour la Cigogne blanche. Lors de chaque rencontre, une conférence est organisée afin de sensibiliser le grand public.

Une dynamique européenne a été initiée lors des premières journées européennes qui se sont tenues à Colmar en octobre 2009 et une collaboration internationale est fortement souhaitable afin d'appréhender les menaces globales et de poursuivre les efforts de conservation.

 

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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 08:20

Aujourd’hui voyons

" Comment réaliser son premier potager "

Les légumes sont source de vitamines, de minéraux essentiels pour notre organisme, les légumes sont bénéfiques et indispensables pour notre bonne santé.

Ce que l’on sait moins par contre, c’est que leurs bénéfices « fondent comme neige au soleil » peu de temps après avoir été cueillis. Jugez plutôt : Une journée après la récolte, ils ont perdu 50 % de leurs sucres et 25 % des vitamines, davantage encore pour la vitamine C …Donc, si vous faites l’effort de cultiver, de cueillir et de consommer immédiatement les fruits et légumes de votre jardin potager vous serez sûr de leur richesse en minéraux et vitamines, sans compter qu’en plus vous saurez qu’ils n’auront pas été (mal) traités d’où l’intérêt de réaliser soi-même son potager

Choisir son emplacement

Sud-Sud-Ouest : c’est l’orientation idéale pour un potager bien ensoleillé toute l’année.

A l’abri du vent : qui dessèche et refroidit le potager.

Eloigné des grands arbres : (boulot, peuplier...) qui en plus d’apporter de l’ombre, assèchent le sol à plusieurs mètres autour d’eux.

Sur un sol riche : et si votre jardin n’est fait que de cailloux, de sable et de remblais, épandez généreusement des amendements, du compost et des fertilisants riches en fumier et en algue avant de planter quoi que ce soit.

Près de la maison : mieux encore, près de la cuisine ou du coin barbecue, pour vous éviter trop de déplacements et y accéder facilement.

Près d’un point d’eau : plus facile pour l’irrigation des sols et l’arrosage.

Accessible depuis une allée stabilisée d’au moins 1,5 m de large : pour faciliter le passage d’une brouette ou d’une petit motoculteur et ceci par tout temps sans trop vous salir.

La surface idéale

Lorsque que l’on est un jardinier en herbe, on peut très vite avoir les yeux plus gros que le ventre en matière de potager.

Une parcelle de 10 m x 10 est largement suffisante pour nourrir une famille de 4 personnes toute l’année.

Vous vivez seul ? Plantez deux plants de tomates, 1 m de haricots ou de poireaux, 50 cm de navets ou de betteraves et 80 cm de carottes. Cela devrait suffire.

Si vous avez la possibilité de faire des conserves ou de congeler, vous pouvez multiplier la surface et le nombre de cultures par deux.

« La terre est basse » la solution la surélever

Bien sûr vous n’êtes pas obligé de suivre ce conseil pratique, mais … Cette technique moyenâgeuse possède de nombreux avantages.

En surélevant d’environ 20 cm le sol par des tressages de saule ou de châtaigner : Vous vous baissez moins, donc le travail est facilité et moins

pénible.

Vous pouvez changer le sol sans avoir à creuser, puisque celui-ci a été créé à partir de la terre et des amendements que vous avez apportés.

Diversité des cultures & espèces

Avoir un jardin potager, c’est bien, mais si vous ne pouvez accéder à vos cultures sans en écraser quelques unes sous vos bottes, c’est que vous aurez oublié de prévoir des mini-sentiers de circulation.

30 cm de large entre chaque culture est suffisant pour pouvoir circuler librement sans rien écraser.

Pour un premier potager, choisissez des espèces faciles à cultiver.

En graines : Radis, carottes, navets, betteraves, haricots, petits pois, fèves, ou encore des légumes-feuilles comme les épinards ou la mâche.

En plants : C’est aussi la meilleure solution pour débuter au potager. Les espèces proposées sont très nombreuses et présentées dans des conditionnements adaptés à la taille de votre potager et de vos besoins.

 

Pensez à effectuer leurs rotations

Ne cultivez jamais deux fois la même famille de plantes sur la même parcelle

Les plantes sont bien faites, aussi elles produisent des toxines qu’elles diffusent dans le sol pour empêcher la progression des plantes concurrentes et favoriser l’expansion de l’espèce.

On évite les maladies et les insectes ravageurs qui s’attaquent aux mêmes familles de plantes.

On évite un appauvrissement du sol.

 

Un exemple de cultures successives

Voici un exemple de cultures bio successives sur une même parcelle qui vous garantiront de belles récoltes et des plantes saines :

Année 1 : haricots, fèves ou pois.

Année 2 : ail, oignons, ou poireaux.

Année 3 : pommes de terre, aubergines ou tomates.

Année 4 : melons, concombres et courges.

Année 5 : on recommence le cycle ! etc …

 

Reste à mettre tous ces conseils à exécution !

Bon courage ... et surtout belles récoltes !

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 10:19

Vous disposez d'un " Abri de jardin ?

 voilà ce qui vous attend............

La taxe «abri de jardin» discrètement relevée....................

Le gouvernement a oublié d'en faire la publicité La taxe de jardin a été discrètement augmentée………Le gouvernement s’enorgueillit des baisses d’impôts, mais oublie de parler des taxes créées ou qui augmentent. Il a notamment alourdi de quelques euros la taxe «abri de jardin».

Elle n’est pas encore obèse, mais elle a pris de l’embonpoint. La taxe aménagement - surnommée taxe « abri de jardin » - a été discrètement revue à la hausse, par décret, le 10 janvier dernier. Que concerne-t-elle? « Toutes les opérations d’aménagement, de construction, de reconstruction et d’agrandissement de bâtiments ou d’installations, nécessitant une autorisation d’urbanisme », comme le précise le code de l’urbanisme.

En clair : si vous rêvez de construire une piscine, un garage ou d’installer une terrasse, le fisc viendra vous réclamer son dû l’année de la construction. Au risque, parfois, de causer des situations ubuesques lorsque le montant de la taxe dépasse le coût de votre abri de jardin !

Quel est le montant de la douloureuse, justement ? Tout dépend de l’endroit où vous habitez. Les valeurs forfaitaires ont augmenté de 3% par rapport à l’an dernier. En Ile-de-France, elle est passée à 823€/m2 et 726€/m2 ailleurs. A cela s’ajoute le taux voté par votre collectivité.

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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 06:21

Les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à une « vitesse vertigineuse »

Ce déclin « catastrophique », d’un tiers en quinze ans, est largement dû aux pratiques agricoles, selon les études du CNRS et du Muséum d’histoire naturelle

 

Le printemps risque fort d’être silencieux. Le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) annoncent, mardi 20 mars, les résultats principaux de deux réseaux de suivi des oiseaux sur le territoire français et évoquent un phénomène de « disparition massive », « proche de la catastrophe écologique ». « Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse, précisent les deux institutions dans un communiqué commun. En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en quinze ans. »

Attribué par les chercheurs à l’intensification des pratiques agricoles de ces vingt-cinq dernières années, le déclin observé est plus particulièrement marqué depuis 2008-2009, « une période qui correspond, entre autres, à la fin des jachères imposées par la politique agricole commune [européenne], à la flambée des cours du blé, à la reprise du sur amendement au nitrate permettant d’avoir du blé sur protéiné et à la généralisation des néonicotinoïdes », ces fameux insecticides neurotoxiques, très persistants, notamment impliqués dans le déclin des abeilles, et la raréfaction des insectes en général.

Plus inquiétant, les chercheurs observent que le rythme de disparition des oiseaux s’est encore intensifié ces deux dernières années.

Résultats de deux réseaux de surveillance

Le constat est d’autant plus solide qu’il est issu de deux réseaux de surveillance distincts, indépendants et relevant de deux méthodologies différentes. Le premier, le programme STOC (Suivi temporel des oiseaux communs) est un réseau de sciences participatives porté par le Muséum national d’histoire naturelle. Il rassemble les observations d’ornithologues professionnels et amateurs sur l’ensemble du territoire et dans différents habitats (ville, forêt, campagne). Le second s’articule autour de 160 points de mesure de 10 hectares, suivis sans interruption depuis 1994 dans la « zone-atelier « du CNRS Plaine et val de Sèvre, où des scientifiques procèdent à des comptages réguliers.

« Les résultats de ces deux réseaux coïncident largement et notent une chute marquée des espèces spécialistes des plaines agricoles, comme l’alouette », constate l’écologue Vincent Bretagnolle, chercheur au Centre d’études biologiques de Chizé, dans les Deux-Sèvres (CNRS et université de La Rochelle). Ce qui est très inquiétant est que, sur notre zone d’étude, des espèces non spécialistes des écosystèmes agricoles, comme le pinson, la tourterelle, le merle ou le pigeon ramier, déclinent également. »

Sur la zone-atelier du CNRS – 450 km2 de plaine agricole étudiés par des agronomes et des écologues depuis plus de vingt ans –, la perdrix est désormais virtuellement éteinte. « On note de 80 % à 90 % de déclin depuis le milieu des années 1990, mais les derniers spécimens que l’on rencontre sont issus des lâchers d’automne, organisés par les chasseurs, et ils ne sont que quelques rescapés », précise M. Bretagnolle.

Déclin massif des insectes

Pour le chercheur français, « on constate une accélération du déclin à la fin des années 2000, que l’on peut associer, mais seulement de manière corrélative et empirique, à l’augmentation du recours à certains néonicotinoïdes, en particulier sur le blé, qui correspond à un effondrement accru de populations d’insectes déjà déclinantes ».

A l’automne 2017, des chercheurs allemands et britanniques conduits par Caspar Hallmann (université Radboud, Pays-Bas) ont, pour la première fois, mis un chiffre sur le déclin massif des invertébrés depuis le début des années 1990 : selon leurs travaux, publiés en octobre dans la revue PloS One, le nombre d’insectes volants a décliné de 75 % à 80 % sur le territoire allemand.

Des mesures encore non publiées, réalisées en France dans la zone-atelier Plaine et val de Sèvre, sont cohérentes avec ces chiffres. Elles indiquent que le carabe, le coléoptère le plus commun de ce type d’écosystème, a perdu près de 85 % de ses populations au cours des vingt-trois dernières années, sur la zone étudiée par les chercheurs du CNRS.

« Or de nombreuses espèces d’oiseaux granivores passent par un stade insectivore au début de leur vie, explique Christian Pacteau, référent pour la biodiversité à la Ligue de protection des oiseaux (LPO). La disparition des invertébrés provoque donc naturellement un problème alimentaire profond pour de nombreuses espèces d’oiseaux et ce problème demeure invisible : on va accumuler de petites pertes, nid par nid, qui font que les populations ne sont pas remplacées. »

Dégradations profondes de l’environnement

La disparition en cours des oiseaux des champs n’est que la part observable de dégradations plus profondes de l’environnement. « Il y a moins d’insectes, mais il y a aussi moins de plantes sauvages et donc moins de graines, qui sont une ressource nutritive majeure pour de nombreuses espèces, relève Frédéric Jiguet, professeur de biologie de la conservation au Muséum et coordinateur du réseau d’observation STOC. Que les oiseaux se portent mal indique que c’est l’ensemble de la chaîne trophique [chaîne alimentaire] qui se porte mal. Et cela inclut la microfaune des sols, c’est-à-dire ce qui les rend vivants et permet les activités agricoles. »

La situation française n’est pas différente de celle rencontrée ailleurs en Europe. « On est dans la continuité d’une tendance lourde qui touche l’ensemble des pays de l’Union européenne », note M. Jiguet. Est-elle réversible ? « Trois pays, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni, ont mis en œuvre des politiques nationales volontaristes pour inverser cette tendance lourde, en aménageant à la marge le modèle agricole dominant, explique Vincent Bretagnolle. Aucun de ces trois pays n’est parvenu à inverser la tendance : pour obtenir un effet tangible, il faut changer les pratiques sur des surfaces considérables. Sinon, les effets sont imperceptibles. Ce n’est pas un problème d’agriculteurs, mais de modèle agricole : si on veut enrayer le déclin de la biodiversité dans les campagnes, il faut en changer, avec les agriculteurs. »

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