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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 08:39

 

 

  Autrefois .création bandeaux

 

 

Aujourd’hui…


Carnaval de Nice (Alpes-Maritimes)

 (D’après « Aux pays d’azur », paru en 1902)

 

Le Carnaval de Nice existe depuis un temps immémorial : au Moyen Age, même au sein des circonstances les plus tragiques, il n’a pu calmer sa joie cascadeuse et frivole. En 1578, le duc Emmanuel Philibert vint passer à Nice les fêtes du Carnaval avec son fils, le prince de Piémont. A cette occasion Honoré Grimaldi, seigneur de Monaco, désirant présenter ses deux fils au jeune prince, les envoya auprès de lui pour ces fêtes, qui, dit Toselli, furent portées, cette année, par la population niçoise, à un degré tel qu’il serait difficile d’en donner une description.

Aujourd’hui

Le carnaval de Nice est le premier carnaval de France et un des plus célèbres du monde. Il se déroule chaque hiver à Nice, au mois de février durant deux semaines, et attire 1,2 million de visiteurs. Il constitue la fête emblématique du calendrier événementiel niçois parmi les quelque 850 événements culturels, festifs ou sportifs qui s'y déroulent chaque année.

A l’origine

A l’origine fête païenne, "Carne levare, levamen", "enlève la chair" - définition la plus usitée du Carnaval - se déroule avant la période de carême, pendant les jours gras (Mardi-gras). C’est la dernière fête avant une période d’abstinence et de cuisine maigre, qui justifie donc tous les débordements. C’est à la Belle-Epoque que le Carnaval de Nice connaît son apogée : c’est alors le plus grand Carnaval du monde. Son histoire commence pourtant en 1294, avec le séjour à NICE, du Comte de Provence Charles II, Duc d’Anjou, venu pour y passer les jours joyeux du Carnaval".

 

Historique..

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Figure de carnaval, au XVIIe siècle

En 1821, la cour de Sardaigne se rendit à Nice au commencement de la saison et ne put retourner à Turin, à cause du mauvais état des routes couvertes de neige et défoncées en maints endroits. Le roi dut rester avec toute sa suite de seigneurs et pour le distraire, les Niçois eurent l’idée d’organiser un Corso de gala, qui fut le prologue des fêtes actuelles. Une trentaine de voitures figurèrent à la fête qui fut limitée, dit Ch. Limouzin, entre la Poissonnerie et l’endroit où se trouve maintenant la Halle du Cours. Les projectiles se composaient uniquement de fleurs et de petits sacs de bonbons véritables, nomméscoriandoli, auxquels on mêla plus tard des oranges et des cigares. Chaque année, les fêtes recommencèrent, à la même époque, avec le même brio endiablé et, peu à peu, prirent une plus grande extension.

En 1848, la Révolution française et la guerre engagée avec l’Autriche mirent une fatale sourdine à la retentissante allégresse de ces solennités bruyantes, pour lesquelles se passionnait tout un peuple.

Pendant quelques années, Messire Carnaval ne fut qu’un pâle reflet des splendeurs initiales et ne put s’esbaudir qu’entouré des précautions soupçonneuses de la police, qui forçait chaque habitant à exhiber son masque et à demander une autorisation, immédiatement refusée si l’on n’était pas bien noté. Le nombre des voitures diminua, ainsi que leur luxe d’ornementation ; les armes carnavalesques perdirent de leur galanterie première, et l’on abandonna les bonbons pour avoir recours à des imitations, dont les principales furent des pois chiches recouverts d’une couche de sucre et passés en couleur. Puis, les pois chiches furent pastichés, à leur tour, et l’on lança des confetti, des faguioli, des ciceri, des boulettes en pâte cassante, de diverses teintes, et l’on alla jusqu’à se bombarder avec des oeufs vidés et remplis de poussière noire, rouge ou bleue.

En 1856, les fêtes furent particulièrement réussies, grâce à la présence de l’Impératrice douairière de Russie, mère du Czar Alexandre II. La guerre de 1870 influa considérablement sur le Carnaval, qui pendant deux ou trois ans, ne donna que de faibles signes de vie.

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Figure de carnaval, au XVIIe siècle

En 1873, M. Saétone, ancien conseiller de préfecture, se met à la tête d’un groupe d’amis et prend l’initiative, chaleureusement accueillie, d’une réorganisation générale des fêtes carnavalesques. Avec l’appui de la colonie étrangère, un comité fut vite formé, l’argent nécessaire aux prix, qui ne consistèrent, cette année, qu’en bouteilles de champagne, afflua de toutes parts et l’organisation des chars, groupes, et mascarades fut poussée avec frénésie.

Le Carnaval fut éblouissant et l’on parle encore des grands chars, le Soleil de Nice, la Marmite du Diable et des quatre cavalcades, les Carabiniers, les Brigands, lesMousquetaires et les Templiers, que formèrent les membres du Comité.

L’année suivante, les prix en argent furent institués ; les plus élevés étaient de 1000 à 1500 francs. Jusqu’en 1889, époque de la formation du Comité des fêtes tel qu’il apparaît au début du XIXe siècle, M. Staéone dirigea les fêtes du Carnaval avec le Comité, dans lequel figurèrent, successivement, le comte d’Aspremont, le duc de Castries, le vicomte Vigier et le comte de Cessoles. Il y eut, à cette époque, de forts beaux chars, et les annales carnavalesques conservent le souvenir de ceux de la Paix, des Chauves-Souris, du Chou, de la Cuisine renversée, du Rizotto, des Marionnettes, de la Grenade, de la Corbeille et des Grenouilles.

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Affiche pour le Carnaval de 1903

Le signal des fêtes, qui ont lieu pendant les huit jours qui précèdent le Carême, est donné par l’entrée triomphale à Nice du bonhomme Carnaval, décoré du titre de Majesté, accompagné de toute sa suite, et que l’on installe pompeusement dans son palais de la place Masséna. Voici quels sont les derniers avatars subis par cette Majesté qui jouit de règnes courts, mais sans opposition, parlementaire ou autre. En 1882, elle arriva en jockey ; en 1883, en Paysan en goguette ; en 1884, en Guignol monté sur un chimère ; en 1885, en Polichinelle sur une bouteille de champagne ; en 1889, en Matelot sur un navire, en 1890 ; en Jockey sur un tricycle ; en 1891, en Bacchus sur un tonneau ; en 1892, en Rajah sur un éléphant ; en 1893, en Paysan niçois accompagné de sa femme ; en 1894, en Triboulet sur une grosse caisse ; en 1895, en Chinois ; en 1896, en Toréador ; et en 1897, en Paysan sur un dindon.

Sitôt Sa Majesté installée, commencent les défilés de tous les chars et mascarades, le grand Corso de gala, les Vegliones, Redoutes, Kermesses, Batailles de Fleurs et de Confettis. L’Avenue de la Gare flamboie, étincelle, fulgure, d’un bout à l’autre, d’un incendie de feux, ballons, quinquets et lampions, à rendre aveugle l’innombrable foule qui s’entasse de tous côtés.

Des fanfares éclatent, de tous côtés dans la masse sautante des masques dansants ; le tumulte et la joie sont à leur comble ; les confettis et les serpentins s’éparpillent et s’enroulent de toutes parts, tandis qu’en les deux journées spéciales, les confettis de plâtre rebondissent comme la grêle, durs et crépitants, lancés par les petites pelles à manche flexible, et leur mitraille offensive force chacun d’être masqué aussi hermétiquement que possible, au risque de se faire aveugler. La bataille, annoncée par des coups de canon et circonscrite à certains quartiers s’engage, furieuse et endiablée. Chaque maison est une citadelle, et chaque balcon a ses combattants et son artillerie. Sur deux rangs, le long des estrades, les équipages défilent et de chacun d’eux partent les fusillades fleuries.

Toutes les formes de voiture revêtent toutes les formes du bouquet ; ce sont, passant dans une nuée aux senteurs capiteuses, des paniers Louis XV, tendus de satin blanc et ornés de rubans et de roses, des breacks revêtus de mimosas et de jonquilles, des victorias enguirlandés de muguets et de violettes, des calèches toutes couvertes de camélias et de pensées, des landaus et des mailcoatch disparaissant sous des dômes fleuris, des charrettes épinglées de tubéreuses et cent nids roulants, décorés de motifs où l’ingéniosité le dispute à la magnificence, pendant que, sur les flancs des chevaux, les caparaçons des fleurs mettent leur caresse de fraîcheur.

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Carnaval de Nice de 1912. Sa Majesté, en Gargantua

Et sur tout cela, les rires perlés, les gaies clameurs qui s’égrènent de tous côtés, comme un essaim d’oiseaux gris de soleil, au-dessus des mélodies dansantes des musiques de fête. Impossible de rêver apothéose plus passionnante, que le retour et le long défilé des voitures, avec les bannières roses et fanfreluchées, claquant et livrant au vent leurs plis de soie, dans les pourpres du couchant, qui ont l’air, elles aussi, de bannières de gloire éployées aux confins du ciel, cependant que la mer, délicieusement mauve, s’assombrit, peu à peu, sous la coupole de bronze de femmes, elles aussi, mollement balancées dans les voitures berceuses, sont de grandes fleurs vivantes, dont les toilettes exquises continuent les gammes multicolores des jardins.

Le soir, dans tous les établissements de plaisir, les vegliones, ou bals masqués, et les redoutes, dans lesquelles, généralement, tous les costumes doivent être aux couleurs officielles décrétées par le Comité.

Le jour du Mardi-Gras, après le dernier grand Corso et la bataille des confettis, la fête est transportée sur les estrades de la place de la Préfecture, où tout le monde est muni des moccoletti, cierges minuscules que l’on doit chercher à éteindre, derniers vestiges des torches orgiaques des fêtes païennes de Dyonysios. Puis Sa Majesté Carnaval subit, en effigie, le sort de Sardanapale, s’effrondre dans un bûcher autour duquel les masques forment une ronde effrénée et sa flambante agonie s’agrémente d’un superbe feu d’artifice et d’un cortège aux flambeaux qu’accompagnent toutes les musiques.

Et ainsi finit cette éblouissante période voluptueuse pendant laquelle, comme dit Théophile Gautier :

De paillettes tout étoilé
Scintille, fourmille et babille
Le Carnaval bariolé.

 

En 2011, Le Roi Carnaval était Roi de la Mediterranée, et a régné sur la 127e édition du Carnaval de Nice, plus importante manifestation de la Côte d’Azur en
hiver. Il sera "Roi du Sport"
en 2012 du 17 février au 4 mars.

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C’était aujourd’hui… 

Autrefois .création bandeaux

 

« le carnaval de Nice »

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 15:37

 

 

 

Autrefois .création bandeaux

 

 

Aujourd'hui....  

Le dimanche, premier ou dernier jour de le semaine ?


"D'après « Gazette anecdotique littéraire, artistique et bibliographique », paru en 1888"

 

En 1888, Paul Forestier, du Voltaire, voulut prendre ses renseignements aux bonnes sources concernant le premier jour de la semaine. Il consulta successivement Larousse, l'Académie et Littré, et tous les trois furent unanimes pour lui indiquer le dimanche comme étant ce premier jour.

 

Malgré cette triple et écrasante autorité, il semble incompréhensible que la question puisse être posée, et surtout qu'elle puisse être résolue dans ce sens, rétorque la Gazette anecdotique. Les jours de la semaine correspondent, on le sait, aux journées de la création du monde, et la Bible, après avoir énuméré ces journées, au nombre de six, ajoute : « Dieu, ayant terminé son œuvre, se reposa le septième jour... Et il bénit ce septième jour, et il le sanctifia, parce que c'était en ce jour qu'il s'était reposé de son œuvre de la création. »

 

le dimancheOr le dimanche étant le jour du Seigneur (dies dominica), et le repos ne pouvant pas se placer avant le travail, il s'ensuit forcément que ce jour est le dernier de la semaine, en dépit de l'Académie, de Littré, de Larousse, et de tous autres qui voudraient soutenir leur erreur.

 

Encore défini par la septième édition (1878) du Dictionnaire de l’Académie française comme le premier jour de la semaine, le dimanche devenait le dernier dans la huitième (1932). La neuvième édition, en cours de publication, indique : « Traditionnellement, et aujourd’hui encore dans la langue religieuse, premier jour de la semaine qui commémore la résurrection du Christ ; il comportait aussi la prescription du repos. Dans la langue courante, septième et dernier jour de la semaine. 

 

Dimanche….

 

Ce dimanche épanoui

Où la famille se réjouit

De ce jour ensoleillé

Et d’être rassemblée

Profitons de chaque instant

Tant qu’il est encore temps

Chaque génération

Refait le monde à sa façon

Les repères se mélangent

Et tout cela est bien étrange

Les âmes solitaires

Errent sans repères

A la recherche d’un compère

En ce dimanche épanoui

Tous ne sont pas unis.

 

Doux dimanche....avec papy...........

C'était aujourd'hui...

Autrefois .création bandeaux


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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 08:40

 

  Autrefois .création bandeaux

 

 

Aujourd’hui….

 

Gouvernance européenne : volonté ancienne
d’élites prônant l’avènement supposément
salvateur d’un « ordre nouveau »

(D’après « L’Illustréa », numéro de janvier 1930)

 

Ou,

L’idée du travail en commun.

 

 

En 1930, vingt ans avant que ne soit créée la Communauté européenne du charbon et de l’acier, première organisation posant les bases du développement actuel de l’Union européenne, Edouard Herriot, ancien président du Conseil, fait l’apologie d’une future gouvernance européenne, un « Conseil des ministres européens » lui apparaissant comme l’étape nécessaire destiné à « réaliser un ordre nouveau », et promet chômage et révolution « si l’Europe ne s’organise pas dans l’ordre social et économique »

 

Si la Communauté européenne du charbon et de l’acier, embryon de l’Union européenne actuelle, vit le jour en 1950, l’objectif visant à mettre en place une Fédération européenne dont on affirme alors qu’elle laissera chaque nation souveraine, était parfaitement défini au moins vingt ans auparavant. Dans son numéro de janvier 1930, le magazine l’Illustréa propose à ses lecteurs une interview de l’ancien président de Conseil Edouard Herriot, qui aborde « La question des Etats-Unis d’Europe » et revient sur la tentative d’Aristide Briand de mettre sur pied un pan d’Union fédérale européenne en septembre 1929. Voici cette interview :

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Edouard Herriot

 

 Dès qu’elle fut lancée, l’idée des Etats-Unis de l’Europe fut très discutée, ce qui est le sort de toutes les idées vivantes. Une partie de la presse allemande réagit violemment, invoquant l’hostilité certaine de l’Angleterre et de l’Amérique, et le système des murs constitué par les barrières douanières. Tandis que, par contre, la Gazette de Voss accueillait cet espoir avec bienveillance en déclarant, avec juste raison, qu’à la base de cette union durable des peuples européens, il fallait d’abord l’entente franco-allemande.

 Certains journaux anglais publièrent des articles vraiment révélateurs. Par exemple, leDaily Express protesta vivement contre toute idée de Fédération européenne qui comprendrait l’Angleterre, pour la raison que l’Empire britannique doit former une unité économique complète, plus forte que l’Amérique ou que l’Europe. Le premier résultat du discours de M. Aristide Briand [plusieurs fois président du Conseil, il forma 11 gouvernements et occupa ce poste pour la dernière fois du 29 juillet au 22 octobre 1929] fut donc de provoquer certaines crises d’impérialisme. La thèse duDaily Express se trouva confirmée par plusieurs grands quotidiens anglais.

 M. Briand convoque alors ses collègues d’Europe au déjeuner que l’on sait, le déjeuner historique du 9 septembre [déjeuner à l’Hôtel des Bergues à Genève avec les délégués des 27 Etats européens membres de la Société des Nations. Le 5 septembre précédent, il avait annoncé devant l’Assemblée générale de la Société des Nations, au nom du gouvernement français et en accord avec Stresemann, ministre des Affaires étrangères allemand, un projet d’union européenne, s’exprimant notamment ainsi : « Je pense qu’entre des peuples qui sont géographiquement groupés, comme les peuples d’Europe, il doit exister une sorte de lien fédéral. Ces peuples doivent avoir à tout instant la possibilité d’entrer en contact, de discuter de leurs intérêts communs, de prendre des résolutions communes. Ils doivent, en un mot, établir entre eux un lien de solidarité qui leur permette de faire face, au moment voulu, à des circonstances graves si elles venaient à naître »].

 C’est une de ses méthodes. C’était aussi l’un des moyens favoris employés par Talleyrand : Donnez-moi, disait-il à son roi, de bons cuisiniers, je me charge du reste. » Avant même que les invités fussent réunis, un événement important se produisait. Le regretté M. Stresemann [il mourut le 3 octobre 1929] gravissait la tribune de la Société des Nations, et protestant contre les pessimistes, se défendant de céder aux illusions, reprenait cette pensée que les doctrinaires les plus féconds ont souvent passé au début pour des fous et déclarait réalisable le projet d’union européenne. Il signalait tout ce qui dans nos pays demeure encore suranné, archaïque et moyenâgeux.

 Vingt-sept Etats européens ont accueilli l’initiative du premier ministre français, s’engageant à étudier la question. Je ne détiens pas l’arche sainte et ne viens pas jouer de la trompette. Je veux seulement essayer de clarifier une idée et un programme qui paraissent encore confus. Pour cela, un seul moyen : passer de la synthèse à l’analyse.

 Il est bien évident qu’il faut garantir la formule dont nous nous servons contre des excès dangereux. S’agit-il de grouper les Etats européens comme le sont tous les Etats d’Amérique du Nord ? Certes non, car la formation des Etats-Unis a été une oeuvre politique. Veut-on unifier moralement et politiquement l’Europe ? Ce serait l’absurdité même. Je ne me servirai même pas de l’exemple fourni par l’unification de la Russie ou l’établissement de l’union douanière allemande, le Zollverein. Ces deux concentrations nationales se sont effectuées entre des peuples depuis longtemps rapprochés par la culture et par l’histoire. Certains esprits, prompts aux rapprochements, invoquent l’exemple de la Suisse. Je ne m’en servirai pas : d’abord, parce que l’exemple serait décourageant puisque, depuis la première alliance des Waldstatten jusqu’au traité de Westphalie, il fallut à l’Helvétie plus de trois siècles pour se constituer et se faire connaître.

 Il ne s’agit donc pas d’imiter les Etats-Unis ou de créer un nouveau Zollverein, du moins pour l’instant, ou de constituer une confédération sur le modèle suisse. L’une des objections les plus fortes contre la Fédération européenne reposerait sur la crainte de voir les Etats-Unis d’Amérique considérer ce projet comme une manoeuvre dirigée contre eux. Par bonheur, l’intelligence américaine voit clair. A peine M. Briand avait-il parlé, que nous apprenons l’adhésion de nombreux sénateurs, dont MM. Borah, Walsh et King, à ce programme. M. Borah déclarait que « ce qui fera la prospérité de l’Europe fera également la prospérité des Etats-Unis. » Outre l’objection anglaise, il en est une autre importante : celle de la Russie. Les Soviets se sont préoccupés de la question et, avec ce style injurieux qu’ils chérissent, ils ont traité de « farce » le projet de M. Briand et parlé de Sainte-Alliance. Je reconnais qu’une fédération européenne serait incomplète s’il y manquait la Russie. Nous n’avons pas beaucoup de renseignements authentiques sur ce grand pays actuellement.

 Nous savons le rôle qu’il jouait, il y a vingt ans, dans la vie de l’Europe, bien qu’il commençât à peine à entrer dans le courant des rapports internationaux. Mais on ne lutte pas indéfiniment contre les lois de la vie. Un jour viendra où la Russie voudra sortir de son isolement. Je crois fermement, pour ma part, qu’il en sera de la Révolution soviétique comme de la Révolution française. Malgré ses prétentions contraires, elle créera la propriété privée. Et la Russie, remise à son tour d’une longue et terrible secousse, reprendra son rôle et sa place dans la vie des nations européennes.

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Aristide Briand

 Dans l’ordre politique, il faut préciser que le projet de la Fédération laisse chaque nation souveraine. Il suppose qu’on résoudra les problèmes du désarmement, que l’on mettra fin à cet état de guerre latent qui exige tant de sacrifices et dissipe tant de forces et que la Société des Nations, où tous les continents se rencontrent, poursuivra son œuvre. Je demeure partisan du protocole auquel j’ai travaillé en 1924, pour éviter les alliances partielles, les traités secrets et tout ce qui en découle.

 On peut, sans être grand prophète, prévoir que si l’Europe ne s’organise pas dans l’ordre social et économique, avant longtemps elle connaîtra de graves crises de chômage comme certains pays en subissent déjà. Alors, le danger de révolution, écarté jusqu’à présent par le bon sens et le bien-être relatif des masses, deviendra très menaçant, et l’Europe perdra, peu à peu, au profit de l’Amérique, mieux organisée, l’ensemble de ses marchés mondiaux.

 Enfin, comment ne pas voir les admirables effets qui résulteraient d’une Fédération européenne dans l’ordre intellectuel ? Sans être pessimiste, il est certain qu’un jour viendra où rien ne ressemblera plus à un highlander d’Ecosse qu’un pâtre du Tyrol ou des Carpates. Nous les verrons s’habiller à l’Européenne et dépêcher leur travail quotidien entre deux séances de radio. Nous arriverons ainsi à l’homme-type ou à l’Européen-type et à la suppression de la littérature et des arts populaires.

 Or, pas plus que nous ne voulons diminuer la souveraineté des Etats, nous ne pensons porter atteinte à l’indépendance des littératures. Il est facile de démontrer que l’essor des littératures nationales a été créé par le rapprochement des grandes littératures. On ne luttera pas contre la mécanique si on ne lui oppose une coalition des forces spirituelles. Est-ce que l’admirable sculpteur serbe Mestrovic n’a pas été fécondé par les enseignements qu’il a reçus de Bourdelle ou de Rodin ? Ces influences, loin de le gâter, lui ont permis de dégager son caractère national et de traduire la vieille épopée de Kossovo en une œuvre pleine d’accent et de sincérité.

 Aux grandes époque du Moyen Age, de la Renaissance et du Romantisme, les arts nationaux ont gagné beaucoup à être vivifiés par un grand courant européen. Ne cachons pas notre ambition : nous voulons ouvrir une ère nouvelle. Nous savons très bien que la tâche entreprise sera fort longue. J’ai gardé en mémoire les sages paroles prononcées par Mgr Seipel devant la Ligue Pacifiste des Catholiques allemands à Francfort : « Nous ne pouvons passer l’éponge sur le tableau effacer l’Europe que des milliers d’années ont dessinée pour faire place à une Europe nouvelle ». Mais nous croyons que pour réaliser un ordre nouveau, il faut la foi et le calcul des experts, la volonté des responsables et des dirigeants soutenus par l’adhésion des peuples.

 La lutte contre les douanes sera aussi terrible que la lutte contre le militarisme. J’entends être réaliste : je sais combien il a fallu d’années pour créer le Zollverein allemand. Je crois donc qu’il faudra procéder peu à peu et qu’une active collaboration franco-allemande devrait être à l’origine de l’œuvre nouvelle. Je me contenterai, pour ma part, de voir constituer, au début, un organisme permanent de travail en commun, qu’il ne serait pas impossible d’appeler Conseil des ministres européens. La Pan-Europe est une étape essentielle sur la route de la Paix, réclamée à la fois par les masses et par les élites », conclut Edouard Herriot.

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C’était……

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Gouvernance européenne 


 

Ou,

L’idée du travail en commun.......

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 11:20

 

 

Autrefois .création bandeaux

 

 

Aujourd’hui…

 

 

Fête des Rois mages 

 

images.jpgSymbole d'une fête durant laquelle la part du pauvre était à l'honneur et faisait l'objet de rituels, la galette des Rois, qui le temps d'une Révolution devint la galette de la Liberté, se distingue par sa célèbre fève sur laquelle on ne risquait pas autrefois de se casser les dents.

C'est en commémoration de l'apparition de l'étoile aux rois mages Balthazar, Melchior et Gaspard, et de la visite qui s'ensuivit aux lieux solennisés par la naissance de Jésus, que l'Église a institué la fête de l'Épiphanie, ainsi nommée des deux mots grecs épi (sur) etphanéiä (révélation)...

 

 

 

 

Les origines de la galette des rois


La galette des rois, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle.

La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.

La galette est dégustée le 6 janvier, jour de l'Epiphanie.Galette_des_Rois.png Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition". Cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

Longtemps, l'Epiphanie fût plus important que le jour de Noël. Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, la date de l'Epiphanie correspond à l'origine à une fête paienne.

Autrefois, les Romains fêtaient les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et tout était autorisé. A cette occasion, les soldats tiraient au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devenait "roi" le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence était exécutée. Les Grecs utilisaient aussi un système de tirage au sort avec des fèves pour attribuer certaines magistratures.

Sous l'ancien régime, on l'appela "gâteau des rois" car cela tombait en pleine période des redevances féodales et il était d'usage d'en offrir un à son seigneur.

En 1801, le concordat fixa la date de l'épiphanie au 6 janvier.

Les premières galettes étaient modestes. Il s'agissait plutôt d'une galette de pain. La brioche en couronne couverte de fruits confits dans le sud de la France ou la galette de Pithiviers au Nord, remplacèrent le pain et une hiérarchisation apparue avec le remplacement de la pièce d'argent par une pièce d'or chez les riches ou par une simple fève séchée chez les pauvres.

La plus ancienne attestation de "Galette des rois" remonte à 1311 où une charte de Robert, évêque d'Amiens, mentionne la coutume annuelle de "tirer les Rois" au moyen d'une "galette feuillée".

A la Révolution la tradition et si bien ancrée qu'elle ne pourra plus être supprimée et sera ridiculement remplacée par la Fête du Bon Voisinage avec un Gâteau de l'Egalité (on ne doit plus parler de rois!).

TRADITION DE L'ÉPIPHANIE : LA GALETTE DES ROIS

. Tradition de la galette et du gâteau de la fête des rois  galette-complette.jpg

La tradition veut que pour le jour de la Fête des rois mages, on partage un gâteau dans le quel est dissimulée une fève.

Il existe en France deux sortes de gâteau des rois. Dans le nord de la France, c'est un gâteau en forme de galette feuilletée très souvent fourrée à la frangipane. La frangipane est une sorte de crème d'amande inventée au XVI° siècle. La galette ronde, plate et de couleur dorée représente le Soleil. La galette des rois est une tradition typiquement française. D'ou vient cette tradition de l'Épiphanie ? Ce ne sont pas les mages qui ont apporté la galette. Cette tradition remonte à la fête pré chrétienne du 6 janvier. La galette symbolise le retour de la lumière du soleil après les longues nuits d'hiver.

Au sud, en Provence et dans le sud ouest, c'est un gâteau ou une brioche en forme de couronne qui évoque la couronne des rois. En Provence, elle est fourrée aux fruits confis. En Espagne et au Portugal, il y a un gâteau des rois analogue au gâteau du midi de la France.

2. Histoire de la galette des rois

En France, la coutume de la galette des rois existe depuis le XIV° siècle. Au XVI° et au XVII°, il y eu des campagnes contre cette fête jugée païenne particulièrement par le courant janséniste. Le 6 juin 1795, la Convention, qui avait soulevé la question de substituer à la galette des rois une « galette de l'Égalité », dut y renoncer devant la vigueur des protestations. En 1801 le Concordat réhabilita la fête des rois.

Du XVII° siècle à 1910 environ, les boulangers avaient coutume à la fête des rois d'offrir gratuitement une galette des Rois à leurs clients. L'usage s'est perdu et la galette est maintenant devenue un produit commercial proposé de la mi décembre à la fin janvier.

3. La fève dans la galette

La fève dans la galette des rois vient du temps des romains. Elle était blanche ou noire et était utilisée pour les votes. Au début janvier, aux saturnales de Rome, on élisait un roi du festin par une fève. Fèves noires et fèves blanches étaient ainsi de bulletins de vote pour chaque élection : magistrats, chefs de guerre ou rois des banquets, car aucun festin n'avait lieu sans qu'un roi des agapes fût élu.

Du haricot sec à la fève dorée à l'or fin 24 carats, on en trouve en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine. En 1874, la fève en porcelaine fait son apparition en Allemagne avec la porcelaine de Saxe.

4. Coutume de la fête des rois et du partage de la galette des rois

Le jour de l'Épiphanie, c'est la coutume de la fête des rois de manger la galette des rois ou le gâteau des rois selon tout un rituel. La galette est découpée en autant de parts qu'il y a de participants, plus une part pour l'étranger ou le pauvre de passage. Cette part s'appelait "Part du Bon Dieu ". La coutume veut que le plus jeune de l'assemblée, situé sous la table ou les yeux cachés, appelle les invités au fur et à mesure que l'on désigne les parts. Celui qui a la fève est proclamé roi et désigne une reine. On pose une couronne sur la tête du roi qui choisit alors sa reine (ou le contraire) et lui donne une couronne. On boit à la santé du couple royal. Celui qui trouve la fève devient le roi ou la reine de la journée.

Galettes et fèves

le-roi.jpgDu XVIIème siècle à 1910 environ, les boulangers avaient coutume d'offrir gratuitement une galette des Rois à leurs clients. L'usage s'est perdu et la galette est véritablement devenue un produit commercial disponible de la mi-décembre à la fin janvier. La galette ronde comme un soleil triomphe au Nord. Elle s'oppose à la couronne de fruits confits au Sud. En Alsace, elle peut revêtir la forme d'un kugelhof au motif de fleur de lys, ou d'un grand bretzel. Quant à la fève, elle est à l'origine un légume naturel. Elle symbolise la fécondité et la promesse d'une renaissance, car l'embryon qu'elle contient germera au printemps. C'est en 1875 que les premiers sujets en porcelaine de Saxe apparaissent. Depuis, la fève est devenue objet de collection, pour les favophiles……..

 

N’oubliez pas Tradition oblige! :

  La coutume veut que ce soit la plus jeune personne de l'assemblée qui "tire les rois" et distribue les parts de galette aux convives !

 

 

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Aujourd’hui ; " Les rois mages "

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 09:06

 

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Le nouvel an...........

Les origines de la saint Sylvestre sont multiples et se perdent dans la nuit des temps. Les origines païennes se sont mélangées aux origines religieuses en drainant l'ensemble des croyances populaires et religieuses liées au solstice d'hiver. Le nouvel an est une fête d'origine païenne qui vit le jour vers 46 avant notre ère sous l'impulsion de Jules César qui décida que le 1er Janvier serait le Jour de l'An. Les romains dédiaient ce jour à Janus, le dieu païen des portes et des commencements. Le mois de Janvier doit son nom à Janus qui avait deux faces : une vers l'avant et l'autre vers l'arrière.

Dans la Rome antique on s'échangeait des pièces et des médailles à l'occasion du changement d'année. Cette tradition perdure dans les étrennes qui sont remises aux enfants le jour de la nouvelle année. Une dizaine de jours après les saturnales, les romains organisaient des échanges de voeux à l'occasion de copieux repas qui s'accompagnaient d'offrandes de rameaux verts et de confiserie. Cette période de fête était clôturée par les jeux du cirque.


nouvel an .01Celui qui donna son nom à cette nuit : Sylvestre était un Romain, fils du prêtre Rufin. Sa mère, Justa, confia son éducation au prêtre Cyrinus. Courageux, Sylvestre hébergea un chrétien d’Antioche, Timothée, qui après avoir fait beaucoup de conversions fut décapité sur l’ordre du préfet de la ville, Tarquinius. Sylvestre emporta le corps du martyr et, avec le pape Miltiade, l’ensevelit non loin du tombeau de saint Paul. Le préfet Tarquinius fit alors arrêter Sylvestre; il le somma de livrer les biens de Timothée et de renier sa foi. Sylvestre refusa et fut emprisonné. Il fut libéré après que Tarquinius se fut étranglé avec une arête de poisson. Le pape Miltiade l’ordonna prêtre.

Elu à la succession de Miltiade, Sylvestre, 33e pape, occupa le saint siège pendant près de 22 ans (314-335) sous le règne de Constantin le Grand. Il est surtout connu pour son combat contre la doctrine d'Arius de Constantinople qui niait la nature divine de Jésus. En réalité ce saint à peu à voir avec la fête du nouvel an, mis à part son nom. Certains historiens avancent que ce saint fut choisi uniquement pour son nom qui évoque la forêt. La nature est en effet très importante dans les symboliques et traditions héritées de l'antiquité.

En Occident, il est de coutume de fêter le nouvel an par un banquet la veille, c'est à dire le 31 décembre : c'est le réveillon de la Saint-Sylvestre. Ce repas comprend généralement du foie gras et du champagne chez les personnes aisées et autres mets délicieux plus abordables financièrement. Après celui-ci, les fêtes mêlent danses et lancers de cotillons, boules et rubans de papiers… À minuit, on se souhaite traditionnellement une bonne année en s'embrassant sous le gui. Puis, on offre les étrennes, cadeaux de nouvelle année. De nombreuses villes à travers le monde célèbrent la nouvelle année en organisant des feux d'artifice. Le 1er janvier, premier jour de l'année, est dans plusieurs pays un jour chômé.
 
Il existe cependant quelques particularités festives selon les pays en Europe :


Allemagne

nouvel-an-.02.jpgEn Allemagne du Nord on fête le "Rummelpott" le soir de la St. Sylvestre, donc le 31 décembre.(voir tableau   "Rummelpott" de Willem Grimm (1971). Les enfants dans les villages se déguisent et vont d'une porte à l'autre. Ils chantent des chansons particulières en "Plattdeutsch" - "L'allemand bas"
Ailleurs on fête la St Sylvestre avec un grand feu d’artifice à minuit. Il est coutume de se souhaiter  "Guten Rutsch"  avant le passage à la nouvelle année. (Bonne glissade).


Belgique

nouvel-an-.03.jpgDans la province de Liège, le 1er janvier, il est de tradition de manger de la choucroute en famille, avec une pièce sous l'assiette ou dans la main ou dans la poche pour avoir de l'argent pendant toute l'année.


Espagne

nouvel-an-.04.jpgEn Espagne, on mange un raisin à chacun des 12 coups de minuit. Les femmes s’offrent des sous-vêtements rouges. Notons que autrefois chez les Musulmans espagnols, les Morisques et particulièrement dans la région de Grenade et dans les Alpujarras,on mangeait à la Nouvelle Année une grenade aux 12 coups de Minuit (Source : Karim Bouakline Al Gharnati).


France

nouvel-an-.05.jpgLa saint sylvestre, dernier jour de l'année, tombe le 31 décembre. Il est de tradition d'organiser l'attente de la nouvelle année dans l'abondance et dans la joie. Dans la tradition, plus les mets sont variés et riches plus le réveillon sera de bon augure pour l'année à venir. La galette à la crème de noixremplacera la bûche. Le réveillon de la saint Sylvestre se fête généralement avec les amis, mais c'est aussi l'occasion de faire la fête avec de parfaits inconnus, seul ce qui compte est le plaisir de la fête. Ainsi le réveillon de la saint Sylvestre donne des scènes que l'on a peu l'habitude de vivre : concerts de klaxons, farandoles de rue, embrassades sous le gui. Et toute la nuit des "Bonne année" fusent de toutes parts.

Tous les débordements de joie et d'allégresse sont possibles le jour du réveillon de la saint Sylvestre. Ces débordements doivent s'accompagner de sons qui selon les croyances anciennes auraient le don de faire fuir les mauvais esprits et les démons.


Italie

nouvel-an-.06.jpgÀ Naples, en Italie, on accueille la nouvelle année par une coutume particulière, le soir du 31 décembre. Cette tradition consiste à jeter par la fenêtre de vieux objets, symboles de l'année terminée. Ainsi meubles, vaisselle, vêtements, etc... prennent le chemin de la rue au grand «malheur» des éboueurs, qui doivent passer la nuit à nettoyer les rues. Mais il faut dire que cette tradition tend à disparaître, car elle présente certains dangers pour les passants.

Le jour du Nouvel An, appelé Capodanno, les Italiens ont coutume de manger des plats spéciaux, qui sont réputés apporter richesse et abondance. Ce sont des plats à base de graines, par exemple des brioches, ou des plats de lentilles ou encore des gâteaux enrobés de miel.


Royaume uni

nouvel an .08En Angleterre, un Anglais pour vous porter chance, devra passer le seuil de la maison après minuit avec une pièce de monnaie (symbole de richesse), du charbon (pour la chaleur) et du sel (pour la nourriture).

En Écosse, la tradition est la même à l'exception du sel qui est remplacé par le black brun (sorte de pudding) et la bouteille de whisky qui l'accompagne.


Norvège

nouvel an .07C'est l'occasion pour les norvégiens qui vivent sous un climat rude de se retrouver en famille, entre amis et voisins. Un repas typique est d'usage dans de nombreux foyers ou au restaurant avec agneau, porc ou dinde, purée de pois verts, bacon, sauce moutarde et pommes de terre bouillies..., suivis d'un gâteau en couronne et de friandises variées.

Danse et musique sont au rendez-vous pendant des feux d'artifices incroyables qui illuminent le ciel durant cette nuit.

 

 

 

 

 

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Histoire & origine du nouvel an...........nouvel-an.00.jpg

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