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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 07:24

Pour mieux se régaler........

 

L’un des plus beaux cadeaux de Dame Nature à notre naissance est notre goût, qui nous permet notamment, plusieurs fois par jour, de nous régaler à table. Mais le goût, comme l’oreille, s’éduque. Cela permet de multiplier le plaisir. Il est donc important de comprendre comment fonctionne le goût. Mieux le connaître pour mieux l’utiliser.

Histoire de " Goût ".........

Le nez sent les arômes

Lorsque nous sentons dans notre nourriture des arômes comme la vanille, le café, la fraise, la menthe, le chocolat, le poulet rôti, nous avons l’impression qu’il s’agit d’un goût, que ça se passe dans la bouche, mais c’est le nez qui travaille. 90 % du goût, et donc du plaisir de la table, dépendent du nez. L’arôme est en fait une odeur qui passe de la bouche vers le nez par la cavité nasale qui se trouve au fond de la bouche. C’est pourquoi, lorsqu’on a le nez bouché, les molécules odorantes ne peuvent remonter et l’on a l’impression que notre nourriture n’a plus de goût. Par contre, on peut sentir si notre nourriture est salée, sucrée, acide ou amère. En effet, ces sensations ne sont pas des goûts, ce sont des saveurs, et celles-ci sont perçues par les papilles gustatives qui se trouvent dans notre bouche, en particulier sur notre langue.

La bouche sent les saveurs, les textures, les températures

Nos papilles gustatives, dans notre bouche, sentent les saveurs, à ne pas confondre avec les arômes. Les saveurs sont au nombre de quatre : sucré, salé, acide, amer. Mais depuis quelques années, les spécialistes affirment qu’il existe une cinquième saveur : la saveur « umami ».
Umami veut dire « délicieux » en japonais. Cette saveur a été reconnue comme la cinquième saveur lors d’un congrès international, à Hawaï, en 1985. Le terme a été proposé par le chimiste Kikunae Ikeda en 1908. On peut la décrire comme un goût plaisant de bouillon ou de viande avec une sensation durable, appétissante et recouvrant toute la langue. C’est une saveur très utilisée dans les biscuits d’apéritif, ces chips aux goûts nouveaux qui sont irrésistibles, dont vous ne pouvez-vous empêcher de manger tout le paquet si vous avez goûté au premier. La bouche est aussi capable de ressentir des textures, et bien sûr les températures.
Chaque aliment est composé d’arômes, mais aussi d’une ou plusieurs saveurs (sucré, salé, acide, amer et umami), d’une texture, d’une température. Ainsi, dans votre bouche, vous sentez si l’aliment est fondant, craquant, croustillant, pétillant, farineux, astringent (resserre les pores de la bouche), chaud ou froid. À noter enfin que les oreilles participent également à notre plaisir de la table. Le fait d’entendre le son que font les aliments dans notre bouche, sous la langue, sous les dents, est très important pour suivre précisément ce qui s’y passe. Ce sont ces combinaisons infinies qui rendent les plaisirs de la table si riches et divers.

La salive est indispensable

La salive est indispensable au fonctionnement des papilles gustatives. Si vous vous épongez la salive avec un papier absorbant et que vous posez ensuite sur votre langue un aliment, vous ne pourrez savoir s’il est sucré ou salé, acide, amer ou umami. En effet, la salive dissout les molécules porteuses de goût pour qu’elles puissent pénétrer dans les pores des bourgeons gustatifs. Sans salive, ces molécules ne peuvent se lier aux récepteurs et vous ne sentez rien.

La température module les saveurs

Les saveurs sucrées, salé et amer varient selon la température de l’aliment. C’est pourquoi un Coca-Cola qui paraît sucré comme il faut lorsqu’il est bien frais devient complètement écœurant quand il est tiède. Le point maximum est de 35-37°C pour le sucré. Au-delà, et en dessous, la sensation de sucré diminue. Pour le salé, le point maximum est atteint à 20°C. Pour l’amer, à 10-15°C. La saveur acide, elle, ne varie pas avec la température.

 

Il est urgent d'apprendre à lire !

A chaque fois que vous faites vos courses, vous êtes confronté au jargon incompréhensible des listes d’ingrédients. Voici la liste des ingrédients toxiques à éviter absolument quand vous faites vos courses :

 

 

Histoire de " Goût ".........

Variation de saveurs

Tout le monde ne ressent pas les saveurs de la même façon. Les petits enfants ont beaucoup plus de papilles gustatives que les adultes et les personnes âgées. C’est pourquoi ils sont beaucoup plus sensibles aux goûts forts : ils ne peuvent supporter l’amertume du café noir, de la bière, du vin, des endives, des asperges, les choux de Bruxelles, les blettes, et encore moins ressentir du plaisir en les mangeant. Il existe aussi des variations génétiques entre les individus et les populations. Concernant le sucre par exemple, certaines personnes ressentent le goût sucré 10 fois plus que d’autres. Elles seront vite écœurées après deux cuillerées d’une mousse au chocolat, d’un dessert au caramel, qu’une autre personne pourra engloutir en entier avec délice ! Les fumeurs, et ceux qui ont fumé, ressentent moins l’amertume que les autres. Selon une étude menée par Nelly Jacob, de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris [1], ils n’ont pas la même sensation lorsqu’ils boivent du café, par exemple.

Les goûts fluctuent avec les hormones

Il est fréquent qu’une femme voie ses goûts évoluer, parfois de façon spectaculaire, pendant son premier trimestre de grossesse. La vue des légumes peut lui devenir insupportable. Elle peut avoir au contraire une envie irrésistible de chocolat. Plus inquiétant est le pica, un trouble de la femme enceinte qui a soudain envie de manger des choses non comestibles. Au hit-parade des « gourmandises » : la terre ou l’argile (on parle alors de géophagie), la glace, le givre, la neige (pagophagie), mais aussi la craie, le riz cru, ou la farine crue !

Illusions gustatives

Notre goût et notre odorat sont plus faciles à tromper que nos autres sens. L’apparence, la couleur d’un aliment, sont déterminants dans la manière dont son goût est ressenti. Les grands cuisiniers, les pâtissiers et les vendeurs de nourriture ont donc raison de faire attention à la présentation de leurs produits. Un bonbon à la fraise jaune sera facilement jugé comme ayant un mauvais goût de fraise. Un foie gras d’une couleur bizarre sera facilement considéré comme mauvais. Vous pouvez aussi facilement servir du mauvais vin dans une bouteille portant l’étiquette d’un grand cru.

Le goût est utile

Le goût nous sert à sélectionner les aliments dont nous avons besoin. Nous aimons le goût du sucre et des acides aminés parce qu’ils sont riches en énergie, et favorables à la survie dans un environnement de pénurie. Notre envie de sel augmente lorsque nous avons beaucoup transpiré et que nous avons perdu des minéraux. À l’inverse, détecter l’amertume nous permet d’éviter de nombreux poisons végétaux, comme les alcaloïdes toxiques. Le goût de la strychnine ou de l’aconitine sont même capables de nous empêcher d’avaler et de provoquer un réflexe de vomissement s’ils atteignent l’estomac. Cela s’explique par le fait que nous avons également des papilles gustatives dans la gorge et l’estomac. Enfin, notre sensibilité à l’acidité nous permet de mesurer la maturité des fruits : trop acides, ils ne sont pas mûrs et donc dangereux car susceptibles d’endommager les tissus digestifs et les dents. De même, l’acidité des aliments périmés qui auront fermenté ou pourri est pour nous un signal d’avertissement. En revanche, nous avons une forte capacité d’accoutumance, qui nous permet d’avaler avec plaisir des aliments naturellement repoussants. Plats excessivement épicés, pimentés, alcool fort, fromages proches de la décomposition… Ces aliments jouent un important rôle social. Ils permettent aux personnes qui les consomment de se reconnaître mutuellement comme faisant partie d’une même communauté. Voilà, le but de cette lettre était de vous aider à profiter encore mieux de votre goût, et du plaisir de la table. J’espère que cela vous aura aidé. 

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 07:00
Le saviez-vous ?

Pour vous les hommes

 

Myrtilles, agrumes et vin pourraient prévenir les troubles de l'érection

 

Les flavonoïdes présents dans les myrtilles permettraient
 de lutter contre les troubles de l'érection. 

Une étude menée conjointement par l'université américaine de Harvard et celle d'East Anglia en Angleterre montre qu'une alimentation riche en flavonoïdes pourrait aider à réduire les risques de troubles de l'érection, très courants chez les hommes d'âge mûr.

Les propriétés de l'exercice physique pour prévenir ce type de troubles sont déjà connues, mais c'est la première fois qu'une étude s'intéresse au régime alimentaire à base de flavonoïdes en lien avec l'exercice pour les contrer.

Les flavonoïdes sont des substances antioxydantes naturellement présentes dans des aliments et des boissons à base de plantes tels que les fruits et légumes, le thé et même le vin.

Pour mener leur expérience, les deux équipes ont interrogé plus de 50.000 hommes d'âge moyen en l'an 2000, en 2004 et en 2008 sur leurs capacités érectiles. On les interrogea aussi sur leurs troubles érectiles passés en remontant jusqu'à 1986.

Les chercheurs ont aussi noté des informations concernant leur alimentation tous les quatre ans, en se concentrant sur six flavonoïdes les plus courants.

Plus d'un tiers des hommes ont rapporté souffrir de troubles érectiles, cependant ceux qui avaient une alimentation riche en flavonoïdes étaient moins susceptibles d'en subir. Quelques portions par semaine d'aliments riches de cette molécule faisaient baisser le risque de trouble de 10%. Les meilleurs résultats étaient enregistrés par les hommes de moins de 70 ans.

Une alimentation riche en fruits réduisait aussi ce risque de 14%, mais lorsqu'on associait les flavonoïdes à de l'exercice physique, le risque reculait de 21%.

Leurs recherches ont par ailleurs montré que ce type d'alimentation permettait de lutter contre les troubles de l'érection de la même manière que de la marche rapide pendant cinq heures par semaine.

Parmi les six flavonoïdes étudiés, les chercheurs ont trouvé que trois avaient de propriétés particulièrement positives : les anthocyanes que l'on trouve dans les myrtilles, les cerises, les cassis, les mûres et les radis. Les flavanones et flavones, très présents dans les agrumes.

Les sources de flavonoïdes les plus plébiscitées aux États-Unis sont les fraises, le vin rouge, les pommes, les poires et les agrumes.

Le docteur Eric Rimm, auteur de l'étude, précise que les "hommes qui souffrent de troubles de l'érection sont susceptibles d'être très motivés pour vivre plus sainement, pour faire du sport et adopter une bonne alimentation, ce qui pourrait aussi grandement favoriser leur santé cardiovasculaire sur le long terme".

Anoter que ces recherches ont été relayées cette semaine par:

l'American Journal of Clinical Nutrition.

 

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 11:02
Assiette  "Gagnante"

Le saviez-vous ?

 

"Des menus diététiques favorisent un sommeil récupérateur"
Assiette  "Gagnante"

Les participants qui avaient consommé un menu concocté par une nutritionniste, riche en fibres et protéines, se sont endormis au bout de 17 minutes contre 29 lors de leur fonctionnement habituel. 

Dis-moi ce que tu manges et je te dirai comment tu dors. Une étude américaine, publiée dans le "Journal of Clinical Sleep Medicine" nous donne les clés pour améliorer notre sommeil. Veiller à notre alimentation en misant sur les fibres tout en évitant le gras et le sucre serait la clé d'un sommeil profond, récupérateur et moins perturbé.

Nous pouvons jouer sur la qualité de nos nuits en adaptant notre alimentation. Des chercheurs américains viennent de montrer que le type d'aliments consommés sur une seule journée pouvait changer la donne de la nuit qui suit. Moins de graisses et plus de fibres influenceraient les paramètres du sommeil, selon Marie-Pierre St-Onge, médecin au Columbia University Medical Center à New York, auteur principal de l'étude. Pour arriver à ces conclusions, l'équipe de chercheurs a scruté le sommeil de 26 adultes âgés de 35 ans. 13 femmes et 13 hommes ont passé 5 nuits dans un laboratoire entre 22h et 7h. Après avoir modifié leur régime alimentaire, des tests ont été réalisés au cours de la troisième nuit puis de la 5e. Rythme cardiaque, contractions des muscles, activité cérébrale, mouvements des yeux, tout changement physiologique a été enregistré. D’après les résultats, les participants qui avaient consommé un menu concocté par une nutritionniste, riche en fibres et protéines, se sont endormis plus rapidement. Au bout de 17 minutes contre 29 lors de leur fonctionnement habituel. A cette phase d'endormissement plus rapide s'est ajoutée une phase de sommeil lent profond plus longue. C'est le moment du cycle où l'on récupère de la fatigue physique accumulée. Au contraire, les personnes qui avaient mangé des aliments gras ont montré des cycles de sommeil plus courts. Quant au sucre, il a tendance à doper et favorise les phases d'éveil. Ces découvertes pourraient apporter une aide précieuse aux personnes souffrant de problèmes de sommeil. De surcroît lorsque l'on sait que ces dysfonctionnements occasionnent le développement des maladies chroniques comme l'hypertension, le diabète ou les maladies cardio-vasculaires. 

Les spécialistes rappellent que, couplé à de l'exercice physique régulier, revoir son assiette en composant des menus diététique est une stratégie gagnante à la portée de tous

 

 

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 07:14
Le saviez-vous ?

Histoire: "Pourquoi notre drapeau est-il bleu-blanc-rouge ?"

 

Alors qu’un vent de patriotisme souffle sur la France après les attentats de Paris, découvrez la petite histoire des couleurs de l’étendard français.

Le drapeau tricolore est le seul emblème national de la France, défini par l’article 2 de la Constitution de la Ve République.

Le saviez-vous ?

Pour retrouver son origine, il faut remonter à la Révolution française de 1789, et plus précisément aux premiers jours des troubles révolutionnaires. Une chose est sûre : une cocarde bleu et rouge – les couleurs de la ville de Paris – a fait son apparition début juillet au sein d’une milice parisienne, comme signe distinctif des autres révolutionnaires. Mais c’est sur l’apparition de la couleur blanche que le mythe reste entier.

Le symbole de la réconciliation du roi et de Paris

L’histoire communément acceptée veut que le 17 juillet, le roi Louis XVI, qui s’est rendu à l’Hôtel de Ville, ait pris ladite cocarde et l’ait attachée à son chapeau… sur sa propre cocarde blanche. Il n’en fallait pas plus pour voir dans ce trio de couleurs le symbole de la réconciliation entre la royauté (blanc) et la ville de Paris (bleu et rouge).

Le marquis de La Fayette, qui était présent lors de cette scène, écrira dans ses mémoires ceci : "La cocarde fut d'abord bleue et rouge ; ce n'étaient pas seulement les couleurs de la ville, mais par un singulier hasard, celles de la livrée d'Orléans. La Fayette [il écrit à la troisième personne, NDLR], frappé de cette circonstance et voulant nationaliser l'ancienne couleur française, en la mêlant aux couleurs de la révolution, proposa à l'Hôtel-de-Ville et fit adopter la cocarde tricolore."

Il faut dire également que les couleurs choisies renvoient directement à ceux de la jeune république américaine – qui elle-même s’était inspirée des trois couleurs du drapeau britannique – dont La Fayette a permis l’émancipation.

La disposition et l’ordre des couleurs

Reste à transformer cette cocarde tricolore en drapeau. Un évènement va tout accélérer. En 1790 a lieu une révolte de marins qui refusent d’aller mater une révolte de Noirs à Saint-Domingue, allant jusqu’à contester leur pavillon blanc accroché à leur mât. Saisie de cette fronde, l’Assemblée nationale fait un compromis en remplaçant le pavillon blanc par un tricolore "au couleurs nationales". Mais sa disposition horizontale rappelle trop celui des Pays-Bas. Qu’à cela ne tienne, on fera donc des bandes verticales. Le drapeau tricolore que l’on connaît actuellement était donc né, enfin pas totalement…

Car si les trois couleurs ont été choisies, de même que la segmentation verticale, restait encore à déterminer l’ordre des couleurs : bleu-blanc-rouge ou rouge-blanc-bleu ? Selon la légende, c’est au peintre Jacques-Louis David, chargé de peindre le drapeau français, que l’on doit ce choix de disposition des couleurs.

Lamartine sauve le drapeau tricolore en 1848

L’histoire du drapeau bleu-blanc-rouge n’est donc pas un long fleuve tranquille. Remanié plusieurs fois, il a failli être à ses débuts soit vert, soit bleu-blanc-rose, voire rouge ! Même après les troubles révolutionnaires, son autorité n’était pas encore bien établie. Il faudra attendre la révolution de 1848 et le discours devenu célèbre du poète Lamartine, au pied de l’Hôtel de Ville de Paris, devant une foule d’insurgés arborant le drapeau rouge, leur déclamant : "Jamais ma main ne signera ce décret [instaurant le drapeau rouge, NDLR]. Je repousserai jusqu'à la mort ce drapeau de sang, et vous devez le répudier plus que moi, car le drapeau rouge que vous rapportez n'a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 91 et en 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie."

 

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9 janvier 2016 6 09 /01 /janvier /2016 08:01

Savez-vous pourquoi votre chien penche-t-il la tête lorsque vous lui parlez ?

Signe de reconnaissance...........

Est-ce que nos animaux de compagnie peuvent décrypter notre langage corporel et reconnaître le ton de notre voix ? Il y a lieu de constater que les chiens ont tendance à incliner leur tête sur le côté lorsqu’on leur parle. Selon des chercheurs américains, ce geste adorable n’est pas anodin. Au contraire, il serait même synonyme d’empathie.

Des chercheurs américains ont cherché à comprendre pourquoi la majorité des chiens penchaient leur tête sur le côté lorsqu’on leur parlait. Une enquête a été menée pour analyser la fréquence d’inclinaison selon la race. Cette étude, publiée dans le magazine « Psychology Today«, démontre que les chiens qui ont un visage plat inclinent moins souvent la tête que ceux qui ont un museau plus large. Ainsi, plus la face est grande plus elle gêne la vision.

Signe de reconnaissance...........

D’après cette enquête américaine réalisée sur 582 personnes, 52 % des propriétaires de chiens qui ont un visage plat affirment que leur fidèle compagnon incline sa tête lorsqu’on lui parle. Ce chiffre monte à 71 % quand il s’agit d’un chien avec un museau plus large. Selon le docteur Coren, les chiens penchent leur tête sur le côté pour mieux voir leur interlocuteur afin de mieux décrypter son langage corporel et reconnaître le ton de sa voix. « Ils scannent régulièrement notre visage, analysent les têtes qu’on fait, afin de s’informer sur notre état d’esprit », dit-il. En d’autres termes : ce geste adorable serait synonyme d’empathie.

« Ils font ça quand ils pensent que la phrase qu’ils entendent va les mener à quelque chose d’important pour eux – une activité qu’ils apprécient par exemple », explique au « Huffington Post US » le docteur Meredith Stepita, diplômée de l’université américaine des vétérinaires. Et d’ajouter : « Ils peuvent ainsi pencher la tête quand vous leur dîtes que vous allez les emmener faire une promenade ou quand vous commencez à sortir les jouets. » A l’entendre, un chien a tendance à incliner sa tête lorsqu’on lui fait comprendre que c’est un bon chien, lorsqu’on le caresse ou même lorsqu’on s’énerve contre lui.

Signe de reconnaissance...........

Les résultats de cette enquête sont incroyables. Ils attestent que les chiens sont extrêmement intelligents, pouvant analyser nos faits et gestes. Cependant, rien n’indique qu’ils nous comprennent et compatissent à ce qu’on leur dit. D’autres chercheurs pensent qu’ils inclinent leur tête sur le côté lorsqu’on a capté leur attention, pour mieux nous entendre, ou juste pour avoir l’air mignons.

A votre avis, un chien qui ne penche pas sa tête est forcément moins sociable qu’un autre ?

 

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