6 juin 1944 6 juin 2015...71 ans déjà
73 ans après encore merci les Gars………………
Aujourd’hui En observant les plages de la côte normande, il est difficile d’imaginer que ce lieu paradisiaque fût le théâtre d’affrontements meurtriers lors de l’Opération Overlord. La plus grande opération militaire de la Seconde Guerre mondiale regorgeant de stratégies inconnues du grand public comme le fait que les Alliés ont gardé le secret de la date et du lieu, et ont réussi à berner les Allemands grâce à de fausses informations
D’Utah Beach à Swords Beach, nos alliés, ont débarqués par Dizaines de milliers, afin de libérer notre pays, ce sont des forces alliées considérables, qui sont venues pour libérer notre nation au prix de lourdes pertes hélas ! Après le battage médiatique de ces dernieres année et notament pour le 70 ième anniversaire Je n’en ferais pas ici le récit, tout a été écrit par des rescapés de l’aventure, mais, 71 ans après je voulais à titre personnel, ici apporter mon témoignage et commémorer à ma façon cette mémoire afin que l’on n’oublie jamais à qui nous devons le prix de notre liberté…………..
Les soldats américains à l'approche d'Omaha Beach. L'opération Neptune, nom de code du débarquement et première phase de l'opération Overlord, devait initialement avoir lieu quelques jours plus tôt. Les conditions météo l'ont repoussée à la date fatidique du 6 juin. (Mary Evans Picture Library/SIPA)
Pourquoi le 6 juin 44 ?
Lors de la conférence "Trident", tenue à Washington en mai 1943, les Alliés, engagés depuis plusieurs mois dans des opérations en Méditerranée, décident du principe d’un débarquement sur les côtes occidentales de l’Europe. La date retenue est alors le mois de mai 1944. En août, les plages de Basse-Normandie sont choisies de préférence à celles du Pas-de-Calais.
En décembre 1943, le général Eisenhower prend ses fonctions de commandant en chef de l’opération, qui a reçu le nom de code d"Overlord". Il est assisté du général Montgomery, placé à la tête des troupes terrestres. Découvrant les plans mis au point par le COSSAC (l’état-major dirigé par le général Morgan, chargé de la préparation des opérations), les deux hommes jugent que le secteur de débarquement retenu, entre Grandcamp et Courseulles, est trop étroit. Ils décident donc d’y adjoindre deux plages supplémentaires : l’une à l’est entre Courseulles et l’embouchure de l’Orne ; l’autre à l’ouest, sur les côtes du Cotentin, afin de pouvoir s’emparer plus rapidement du port de Cherbourg. Mais cette modification exige des moyens supplémentaires, notamment en avions et en péniches de transport et d’assaut. Le Jour « J » est donc repoussé d’un mois, en juin 1944.
Restent à déterminer le jour précis et l’heure de l’assaut. Une série de paramètres entrent en ligne de compte. Prévoyant une attaque des Alliés à marée haute, Rommel a truffé les plages d’obstacles disposés en conséquence. L’assaut devra donc avoir lieu à mi-marée montante, avant que les péniches ne viennent s’empaler sur les pièges. Quant aux troupes aéroportées, leur mission requiert une nuit de pleine lune. Enfin, la marine, qui doit bombarder les défenses allemandes 45 minutes avant l’heure « H », entend opérer aux premières lueurs de l’aube, pour mieux repérer ses objectifs. Ces trois conditions (mi-marée montante, à l’aube, précédée d’une nuit de pleine lune, ne se rencontrent que quelques jours par mois. Eisenhower fixe donc le déclenchement des opérations au 5 juin, avec possibilité de report le 6 ou le 7.
Finalement, le mauvais temps qui se leva sur la Manche début juin obligera Eisenhower à repousser le débarquement du 5 au lendemain, sur la foi des informations fournies par la météo, prévoyant une accalmie ce jour-là.
C’est ainsi que le mardi 6 juin 1944 est entré dans l’Histoire!
Robert Capa est le seul photojournaliste présent dans la première vague d'assaut d'Omaha Beach. Il saisit le mouvement des combattants dans une mer agitée, sous le feu des mitrailleuses ennemies. (ROBERT CAPA/MAGNUM PHOTOS)
Le D-DAY opération « overlord »(Suzerain en français)
6 juin 1944, en France occupée. Des bâtiments de guerre apparaissent (dont 4266 navires de transport et 722 navires de guerre à l'aube au large des côtes normandes sur un front de 35 km de large. Protégés par plus de 10000 avions Ce jour-là, 156.000 soldats américains, canadiens et britanniques, plus une poignée de Français, ont pour mission d'enfoncer le mur de l'Atlantique des nazis. Ce jour-là, c'est le Jour J : la première étape de la reconquête de l'Europe par les Alliés.
À Omaha Beach, l'une des plages ciblées par les troupes des États-Unis, le D-Day débouche sur un carnage. Le relief défavorable, mais aussi les bombardements inefficaces des positions ennemies ont transformé le débarquement en cauchemar. La première vague d'Américains enregistre 90% de pertes, et la ligne allemande ne sera percée qu'au prix d'immenses efforts. À la fin de la journée, toutes plages confondues, les Alliés totalisent 3.800 soldats tués.
Ce 6 juin dramatique et historique a été documenté par plusieurs photographes, dont Robert Capa, célèbre cofondateur de l'agence Magnum, qui a assisté en première ligne à l'assaut sur Omaha Beach. 70 ans plus tard, voici leur témoignage.
En ce début de mois de juin 44, plus d'un million et demi de militaires américains étaient stationnés en Angleterre. Près de 300.000 alliés, incluant notamment des Canadiens et des Britanniques, ont traversé la Manche dans la nuit du 5 ou 6 juin, et 155.000 ont débarqué en Normandie lors du D-Day. Ci-dessus, des soldats entassés dans une péniche de type Landing Craft Infantry. (Mary Evans Picture Library/SIPA)
À quelques instants de l'attaque, la peur se lit sur les visages des soldats et du personnel médical américains. (Mary Evans Picture Library/SIPA)
À l'aube, les barges de débarquements mettent le cap sur cinq plages stratégiques. Leurs noms de code : Omaha, Utah, Gold, Juno, Sword. Dans le même temps, une troupe d'élite de rangers américains s'empare de la pointe du Hoc, près d'Omaha. (ANONYMOUS/AP/SIPA)
L'infanterie est soutenue par des bombardiers, tel ce Martin B-26 Marauder de la 9th Airforce. Mais les frappes sur Omaha s'avèrent inefficaces, ce qui aura des conséquences dramatique pour les militaires engagés au sol. (Mary Evans Picture Library/SIPA)
Les parachutistes américains ont, quant à eux, devancé dans la nuit du 5 au 6 juin les soldats de l'infanterie, menant des opérations ciblées en territoire ennemi. (Anonymous/AP/SIPA).
En retour, les navires alliés subissent eux aussi des bombardements par les forces allemandes. (AFP) .À proximité de la rive, les soldats s'extraient des barges. À Omaha, face aux tirs intenses des Allemands, un grand nombre mourront noyés. (AP Photo)
Cette photo prise par Capa est devenue l'icône du Débarquement. Des décennies plus tard, on a identifié l'homme présent à l'image : Huston Riley, décédé en 2011. Dans cette scène, il vient de recevoir quatre balles à l'épaule. Le photographe l'a aidé à sortir de l'eau. Lire son témoignage sur "Slate". (ROBERT CAPA/MAGNUM PHOTOS)
Si les affrontements à Utah Beach tournent rapidement en faveur Américains, le débarquement des soldats n'en demeure pas moins mortellement dangereux. Ici, des militaires aident leurs camarades épuisés à rejoindre la rive. (AP Photo).Un Américain avec une mitrailleuse, pendant les combats. (Mary Evans Picture Library/SIPA)
Des soldats américains du 8e régiment de la 4e division d'infanterie pendant les affrontements sur Utah Beach. 197 d'entre eux périront sur cette plage le 6 juin. (Reuters)
Sous les tirs ennemis, les soldats britanniques des 13th/18th Hussars s'abritent à plat ventre sur le sable. (Mary Evans Picture Library/SIPA) Les troupes britanniques et canadiennes débarquent à Juno Beach. Du fait des fortifications établies par les nazis dans les grands ports de la côte atlantique, les Alliés ont ciblé des plages globalement peu défendues. (Mary Evans Picture Library/SIPA)
Un soldat allemand tué près d'un blockhaus à Utah Beach. Au terme des combats, l'armée allemande comptabilise la perte de 10.000 soldats (tués, blessés ou capturés). (Mary Evans Picture Library/SIPA) Un jeune soldat américain soigné par un médecin. Comme les Allemands, les Alliés totalisent environ 10.000 pertes après la fin des différents assauts. (Mary Evans Picture Library/SIPA) Des Canadiens détiennent des prisonniers allemands. (MARY EVANS/SIPA)
Des soldats britanniques se détendent en lisant un guide touristique sur la France dans leur barge de débarquement. (AFP/STF) 177 Français appartenant aux commandos Kieffer ont participé au Débarquement allié, et 10 ont perdu la vie le 6 juin. On les voit ci-dessus progresser dans Ouistreham, après les combats. (Jose NICOLAS / Jacques WITT / SIPA PRESS) Parmi les soldats français qui ont participé au Débarquement, il faut également citer Bernard Dargols. En 1940, lorsque l'Allemagne a envahi la France, le jeune homme de 19 ans se trouvait aux États-Unis pour un stage. Il revient dans son pays natal le 8 juin 1944 à Omaha Beach, avec l'uniforme des GI. Son récit héroïque est à lire sur le Plus. (Famille Dargols)