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  • De moi. retraité, passionné, curieux, gourmet, vivant au vert en Aquitaine
Signe particulier : « Ayant attrapé tout jeune la maladie bleue et pas guéri à ce jour !
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Il est très ... Exactement

 

 

 

             

 

 

 

 

A L'affiche..

La culture Ne s'hérite pas, Elle se conquiert. 

[André Malraux]

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Actu du jour...

 

 Passion Palombe

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A chacun sa toile

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Attention ! Passion Palombe...

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C'est ici que ça se passe ............

Au mois d'octobre de chaque Année

 

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Tient ! 

IL y a une Palombière par ici .........?

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privilège

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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 07:08

 

 

  Le Billet Du Dimanche .Logo.JPG.FN2013    Vous avez dit  Privilèges ?

 

 

 

 

 

"Sont ’ils vraiment finis ?"

 

 

 

En France, les privilèges sont en principe abolis depuis 224 ans.

 


9321310465340.jpgOn a remplacé le roi, les nobles et la cour par des élus choisis par le peuple, et qui sont sensés représenter les revendications de ce peuple. La démocratie a été installée. Depuis cette période historique et « liberté, égalité, fraternité » est devenue la devise du pays. Sous ces termes, les élus rêvaient d’un monde plus juste où les richesses seraient partagées, et la soumission du peuple enfin terminée. Le temps a passé et que voyons-nous aujourd’hui ? Les privilèges sont loin d’avoir disparu.

Officiellement, nous sommes en période de crise. Les banques et pétroliers font des bénéfices qui s’élèvent à coup de millions. La transparence tant souhaitée dévoile des revenus des élus dont le montant est parfois, des dizaines de fois supérieures au SMIC. Côtoyant ce monde, le gouvernement défend bec et ongle une politique d’austérité que subit le reste de la population : coup de matraque sur les retraites, casse des aides familiales, augmentation des impôts, et dernièrement l’annonce de la poursuite du gel de l’indice du salaire des fonctionnaires, en vigueur depuis 2010.

Au final, les choses n’ont pas changé « le sel et la gabelle » les taxes et impôts de l’époque qui oppressaient le peuple se sont transformés en contributions qui nous oppressent aujourd’hui. Tous ces prélèvements servent encore à payer le confort de ceux qui dirigent. À tel point qu’ils ne sont plus capables de rendre le peuple plus heureux. Ce dernier s’est détourné de la démocratie, et ne veut même plus aller voter.

Quand on voit les grandes manifestations contre la vie chère au Brésil qui font trembler les riches qui se donnent en spectacle au pouvoir et dans les stades, on se met à rêver où la quasi-totalité des élus fait partie des 10% les plus riches. Qui a parlé de la fin des privilèges ?........

 

 

 

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 07:20

 

 

  Le Billet Du Dimanche .Logo.JPG.FN2013 Le Tour restera éternel

 

 

 

 

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Le plus fanatique des suiveurs l'admettra : le Tour 2012 ne laissera aucun souvenir. Ni Alpes ni Pyrénées n'ont pu remettre en cause la victoire de Wiggins pliée dès la première semaine. Chaque jour on a pesté contre la timidité de ses adversaires directs, chaque jour constaté avec dépit que les Sky verrouillaient la course au point de compter dans leurs rangs, et donc de neutraliser, le seul coureur (Froome) capable de battre le vainqueur annoncé.et qui cette année en l’absence de son chef de file est donné comme favoris de l’épreuve et qui pour sa 100ième édition partira de Corse pour la première fois !

 

Le problème c'est que, si dans le paragraphe précédent vous remplacez Wiggins par Indurain, Armstrong, ou Contador, puis Sky par Banesto ou US Postal, vous aurez un compte-rendu de tous les Tours depuis vingt ans, à l'exception négligeable de l'édition 2011, où une conjonction de facteurs a rouvert les possibles. Vingt ans que ça dure. Vingt ans d'ennui, et les audiences ne baissent pas. Voire progressent.

UNE MANIFESTATION AUSSI SUIVIE QU'INDIGENTE

A propos de la plus grande course du monde, l'urgence n'est plus de se demander comment elle a pu survivre à ce qu'un savoureux euphémisme de commentateur France 2 appelle " les soupçons de dopage», Qui cette année font encore la une à 3 jours du départ  mais bien difficile de comprendre le phénomène d'une manifestation aussi suivie qu'indigente. Ce faisant, le présent chroniqueur se livrera à un auto-examen, s'étant vu cent fois assis devant une étape dont il savait pourtant bien qu'elle n'offrirait pas la grande bagarre sempiternellement annoncée.

La réponse de Guimard

Comme à toutes les questions fondamentales, on a trouvé la réponse dans Le Monde. Par la bouche de Cyril Guimard, interviewé dans ces colonnes la semaine dernière. Si jamais le Tour avait lieu l'hiver, disait-il en gros, plus personne ne le regarderait. On tenait la clé. La clé, c'est l'été. C'est les congés payés. C'est la disponibilité estivale.

Le Blaireau en colère

Le Blaireau monte au créneau. Interrogé jeudi sur Europe 1, Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour de France, a réagi avec énergie aux révélations de l'affaire Laurent Jalabert, accusé d'avoir pris de l'EPO sur le Tour 1998.

"C'était il y a quinze ans, donc il faut arrêter de sortir les morts. On n'a rien appris de nouveau à dire qu'à la fin des années 90 et au début des années 2000 il y a eu une période extrêmement sombre du vélo. Ça on le sait. Le vélo a triché, peut-être plus que les autres, mais aujourd'hui il n'est pas différent des autres (sports)", a déclaré Hinault, vainqueur du Tour en 1978, 1979, 1981, 1982 et 1985. "On a l'impression qu'on veut tuer le cyclisme. On veut tuer le Tour de France, même de la part des sénateurs avec leurs conneries", a-t-il ajouté.

LE TOUR NE FINIRA JAMAIS

Regardons-nous faire. Il est 15h. Le soleil tape, on se réfugie dans l'ombre fraiche d'un salon aux volets tirés. On est bien. On pourrait rester là à boire une eau gazeuse en attendant la douceur vespérale, mais un fidèle compagnon offre ses services pour tuer ce temps intermédiaire sans effort ni angoisse du vide. Offre, comme la plage, comme la pêche à la ligne, un compromis entre faire et ne rien faire ; une aubaine pour ne rien faire tout en se donnant l'air de faire. Ce compagnon, cet animal domestique, ce poisson rouge, entre dans la pièce par la petite lucarne qu'il suffit d'allumer. Le voici parmi nous, c'est le Tour de France.

Immédiatement s'impose un son familier : cris d'encouragements filtrés, ronronnement de moto-caméra, commentaire sporadique. On se cale dans le fauteuil, se ressert une eau gazeuse. Comme si quelque chose allait avoir lieu. Pourtant l'échappée compte 9 minutes d'avance sur un peloton emmené par l'équipe du maillot jaune qui laisse filer tout en contrôlant. Rien n'aura lieu. On reste quand même.

Parfois un plan d'hélicoptère montre une abbaye dont "Paulo-la-science" précise le siècle. La vue aérienne fait planer. Une torpeur nous gagne. Le ronron des motos devient le nôtre. On résiste sans zèle à l'assoupissement. Bientôt on va consentir au sommeil. L'étape se finira sans nous mais la télé sera restée allumée, et comptera pour un dans le calcul d'audimat. Le Tour aura encore été beaucoup suivi, il reviendra l'an prochain, puis l'année d'après. Il ne finira jamais. Cheminant en somnambule dans son éternité molle.

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 07:32

 

 

  Le Billet Du Dimanche .Logo.JPG.FN2013  A mots doux………..

 

 

 

 

 

Il y a quelques temps une revue spécialisée a  publié les résultats d'un sondage sur

"ces mots doux du couple", ainsi que les témoignages de couples de différents âges

et parcours.


mots-doux.png Si 82 % des Français appellent leur conjoint par leur prénom (41 % la plupart du temps, 21 % souvent, 20 % oui mais rarement), ils utilisent également fréquemment un "petit nom", en particulier les hommes (64 % contre 55 % de femmes). Les jeunes en sont plus friands, les utilisant à 78 %, alors que 54 % des seniors ne les emploient jamais.
Parmi ces petits noms, chéri(e) ou ma chérie, mon chéri arrive très largement en tête, utilisé par un Français sur quatre (26 %). Loin derrière, mon cœur ou mon petit cœur (9 %), suivi par bébé ou mon bébé (8 %), mon amour (6 %), ma puce, pupuce, doudou, loulou, chou, mamours... (4 ou 5 %).

Les surnoms tirés du bestiaire sont également appréciés, comme ma biche, mon canard, mon poussin, ma colombe, mon chat.
Le point commun à la plupart de ces surnoms ? La douceur de leur sonorité, voire leur côté enfantin. Selon Maryse Vaillant, psychologue, ces mots traduisent l'affirmation au monde de son appartenance à une "tribu couple". Ces petits mots peuvent aussi être un moyen de favoriser l'intimité pour les plus pudiques. Ils sont également une arme potentielle de séduction. En effet, comment résister à son (sa) conjoint(e) qui vous demande quelque chose en vous appelant par votre petit nom préféré ?

Cette enquête ne s'attache qu'aux petits noms utilisés dans la vie courante du couple. Il serait tout aussi intéressant de connaître les mots utilisés par les Français pendant l'amour au sens physique du terme, ou ceux pendant… leur querelle.

Et vous, quels sont vos mots doux (maux) l ?

 

 

Allez confiez- moi tout, je resterais discret.

 

 

 

 


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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 07:09

 

 

 

   Le Billet Du Dimanche .Logo.JPG.FN2013   l’art de la sieste "

 

 

 

Définition…………..

 

 

Un doux moment de plaisir horizontal

 

 

 

 

 

Qu'elle soit graveleuse ou bien honnête, solitaire ou bien à deux, intérieure ou extérieure, la sieste est une douce rupture, une perte de contrôle, un bel arrêt au mi-temps de la journée. Elle reconstitue des forces, redonne de l'allant pour continuer ce qu'il y a à faire. Elle vous ragaillardit d'autant plus que vous y fûtes gaillard ou bien paillard, fripon ou bien poivron.

Elle fut pourtant un bien mauvais souvenir lors de vos années d'enfance. On a continué à vous l'imposer quand bien même vous n'en aviez plus besoin. Vous ragiez de cette obligation d'alors et bien des années plus tard, vous découvrez enfin ce merveilleux plaisir de la rupture de faisceau au cœur de la journée.

Vous l'avez redécouverte avec vos enfants. Lorsque l'un d'eux n'était pas bien, malade ou bien ronchon, vous avez retrouvé le bonheur des draps frais juste après le repas. Vous prétendiez devoir endormir votre petit et le sommeil vous emportait au rythme apaisant de sa respiration tranquille.

Vous y prîtes plaisir coquin quant à de rares occasions, la maison se vidait de tous ses occupants bruyants. Une après-midi tranquille, un plaisir dérobé à la folie de la vie d'un couple qui n'en peut plus d'être entraîné dans le tourbillon de la famille. C'était alors un temps suspendu, un retour au bonheur de se retrouver enfin.

 

Puis le temps est passé. Les années s'accumulent, la fatigue se fait plus pressante. La sieste devient alors une nécessaire étape au milieu de la journée. Vous y refaites le plein d'énergie pour aller jusqu'au soir. Vous sombrez bien vite dans un sommeil que vous tâchez de ne point faire durer. Vous trouvez votre manière, celle qui vous convient le mieux pour vous accorder de petit bain de jouvence.

Pour les uns, il faut un bon fauteuil, une télévision qui ronronne sa douce médiocrité et qui vous entraîne au pays des songes. Vous piquez doucement du nez, le menton vient frapper la poitrine, la tête se penche, la respiration se fait plus profonde, les yeux se ferment. Les publicités viendront mettre un point final à cette bulle vaporeuse qui est devenue une douce habitude !

Pour d'autres, le rituel est moins sournois. Le canapé tend sa douceur rebondie, les chaussures sont quittées, le corps allongé sait qu'il ne va pas lutter. S'il y a un fond sonore, c'est simplement pour meubler le silence. Les yeux se ferment sans lutte inutile, le dormeur s'accorde ce droit tout en ne s'octroyant pas la possibilité de se dévêtir.

Rares sont ceux qui poussent le plaisir jusqu'à la chambre à coucher à moins que ce ne soit pour le partager en cette douce folie qui était d'un autre âge. La sieste dans des draps, c'est le plus parfait renoncement, c'est l'abandon total. Il faut clore les volets, s'enfoncer dans les draps, accepter sans remords de perdre une heure ou deux.

Le réveil sera alors nébuleux et vaseux. C'est le prix à payer pour cette perte de conscience du temps et des contraintes, des usages et des codes sociaux. Vous avez échappé à la routine quotidienne qui n'autorise pas pareil naufrage bienheureux. Vous vous êtes accordé le droit de vous perdre à vous-même et vous en acceptez la brumeuse conséquence.

Il y a encore bien des manières d'assouvir ce vice respectable. Sur un hamac ou bien un transat, une pelouse ou bien un tapis de mousse, un sable fin ou un lit de feuilles, vous allez à votre perte provisoire, à ce bienfaisant égarement méridien. À moins que vous ne soyez de ceux qui lui préfèrent l'abandon de dix heures. Tout est bon pour tenir le cap et aller un peu plus loin au bout de la soirée. Car désormais, vous avez bien du mal à tenir la longueur d'une journée. La sieste est ainsi le complément idéal d'une nuit qui n'est plus aussi réparatrice qu'avant.

Horizontalement vôtre.

C'est l'heure de la sieste !     cool

 

 

Profitez de ces grands ponts pour en couler une vraie………………

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 07:40

 

 

Le Billet Du Dimanche .Logo.JPG.FN2013  L’Après Mariage.............

 


"Retour à la vie quotidienne"

 

 

Un peu de......

 

 

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Il pleut actuellement en France aujourd’hui autant de cordes que de demandeurs d’emploi suspendus à un hypothétique espoir de trouver, ou de retrouver, un job.

C’est le triste et récurrent constat que nous faisons depuis plusieurs mois lors de la publication des chiffres du chômage.

Populations les plus touchées par ce fléau : les jeunes et les séniors.

Les jeunes, pourtant formés et diplômés, ne parviennent pas à trouver un emploi. Les séniors, formés, diplômés parfois, et forts d’une expérience, ne parviennent pas plus à retrouver un emploi.

 

La cause ? Selon les spécialistes, la croissance qui ne parvient pas à décoller. Car, toujours selon ces derniers, seule la croissance peut faire reculer le chômage.

 

La réalité refait surface 

 

Mais au fait, c’est quoi la croissance ?

C’est l’augmentation de la production de biens et services et d’échanges dans une économie. Le système s’appuie sur la technologie, sur la valeur du travail, l’esprit de concurrence, le devoir de compétitivité. Malheureusement, ce dogme de la concurrence fait aujourd’hui que le système est surtout le plus efficace pour créer de l’inégalité entre les plus riches et les plus pauvres.

Mais peu importe, puisque grâce à la croissance, il restera quand même quelques miettes aux pauvres.

C’est le triste raisonnement de ceux qui nous gouvernent.

 

En France, depuis un an, on a occupé les esprits avec le mariage pour tous. Aujourd’hui, les noces sont à peine terminées que voilà la réalité refait surface, et nous nous réveillons avec la gueule de bois. Et cette fois, ce ne sont certainement pas les conditions météorologiques qui pourront épargner le gouvernement.

 

Bruxelles a déjà donné le ton 

 

Bruxelles a déjà donné le ton en “exigeant” de la France que son gouvernement mette en œuvre ses grandes réformes structurelles, à commencer par celle des retraites.

Sur ce point, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault serait plus favorable à un allongement de la durée de cotisations pour, dit-on, ne pas toucher à l’âge de départ à la retraite.

 

Sur le papier, car il est évident que si on augmente la durée de cotisation, mathématiquement, on repousse l’âge de la retraite. En effet, personne ne voudra aller à la retraite à 60 ans s’il ne totalise pas 43 ou 44 ans de cotisations, sous peine d’un important malus ! J’avoue qu’il y a de cela quelque temps, comme beaucoup de personnes, je voyais le recul de l’âge et de durée de cotisations comme les seuls leviers possibles pour réguler le problème des retraites.

 

Les questions que devra se poser le gouvernement 

 

Mais que peut-on constater depuis les réformes de ces dernières années ?

1°- Plus on repousse l’âge de départ, plus les séniors occupent des postes qui pourraient être libérés et proposés à des jeunes.

2°- Pour réduire leurs charges, les entreprises licencient de plus en plus les séniors.

Résultat des courses : les plus touchés par le chômage sont les jeunes et les séniors.

On continue donc à toujours tourner en rond.

Puisque le problème des retraites provient de son financement, pourquoi ne pas trouver d’autres modes de financement, en taxant davantage les spéculations financières et immobilières.

Et puis, ne faudrait-il pas revoir une bonne fois pour toutes les différents régimes de retraite ?

Est-ce toujours acceptable ou supportable d’avoir une multitude de régimes de retraite qui créent des frustrations et des sentiments d’injustices dans une crise de plus en plus douloureuse pour une grande majorité de la population ?

Pourquoi, dans une république « égalitaire », certains peuvent continuer à partir à la retraite dès 50 ou 55 ans, alors que d’autres doivent suer 10 à 15 ans de plus ?

Pourquoi les premiers cités auront droit à une rente calculée sur les 6 derniers mois de la carrière et les autres une rente calculée sur les 25 années de carrière qui leur fera un montant de retraite égale à 47% de leur dernier salaire ?

Telles sont les questions que devra se poser, du moins je le souhaite, le gouvernement dans sa démarche de réforme, et que nos parlementaires devront exposer, lors des débats à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Les philosophes diront que cet état d’esprit s’explique par l’absence de véritable projet, de rêve "accessible". Ce rêve qui a toujours fait avancer les sociétés.

 

Qui fait rêver aujourd’hui ?

 

Mais de quoi rêvons-nous aujourd’hui ?

Cette question d’importance, je l’ai posée à un jeune de 19 ans. Il m’a répondu calmement : « du dernier Smartphone ».

C’est triste ! Mais peut-on lui en vouloir ?

Car ce sont nous, décideurs, élus et responsables locaux, au nom des citoyens que nous représentons, qui avons la responsabilité première de faire rêver d’un monde ou d’une société meilleure.

Noyés dans le populisme pour certains, ou pour d’autres le nez sur le guidon pour conduire une politique "au jour le jour", qui fait rêver aujourd’hui ?

L’absence de rêve s’explique par l’absence de projets pour La France.

 

Un projet bâti sur les piliers de la dignité, de la solidarité et de l’excellence avec comme seule et unique priorité : l’emploi.

 Car je reste persuadé que lorsqu’on accompagne quelqu’un à trouver un emploi, c’est la reconnaissance et la considération qu’on lui procure, c’est une grande partie du bonheur qu’on lui offre.

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