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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 07:47
Le billet du dimanche............

    

Du blé à la farine, l’histoire des moulins...........

 

Le métier de meunier est souvent présenté comme un métier très ancien. À quand remonte vraiment ce savoir-faire ? je vous propose un petit voyage dans le temps pour mieux comprendre l’origine de ce maillon central de la filière blé/farine/pain.

 Les premiers hommes  se nourrissaient de baies et de racines qu’ils récoltaient. Lorsqu’ils trouvèrent le moyen d’écraser des grains pour en faire une bouillie puis des galettes,  l’aliment issu de céréales fut préparé dans chaque foyer, au moment des repas. Il est difficile de dater l’art de moudre du grain, mais on a retrouvé dans des stations lacustres françaises et suisses quelques outils ayant permis d’écraser des grains. Cette découverte atteste de l’ancienneté de ce savoir-faire.

Les Egyptiens utilisaient le mortier et le pilon. Dans la Grèce antique, le moulin dit « olynthien », à mouvement alternatif et actionné par des esclaves était largement utilisé. La meule tournante mue à bras d’homme ou par des animaux (chevaux ou ânes) succéda à ces instruments primitifs. Les Romains furent sans doute les premiers à utiliser ce type d’outil, proche du principe du moulin à eau.

Dès la fin du IVe siècle, des moulins à eau furent construits en Italie. Les chevaliers, à leur retour de Croisades, importèrent le principe des moulins à vent d’Orient. 

 Des moulins "banaux" appartenant au Roi, à l’Abbaye ou aux seigneurs commencèrent à fonctionner au Moyen Age. Leurs sujets étaient obligés de venir y moudre leur grain, moyennant un droit, appelé « ban ». Pour faire fonctionner le moulin, le seigneur faisait appel au meunier.  Le moulin constituait un carrefour important de la vie sociale.

Moulin à eau, moulin-à-vent, le mécanisme était et est toujours le même : une grosse meule fixe, « la gisante », sur laquelle un taquet pousse le grain écrasé par une meule mobile, appelée courante ou traînante, qui tourne dessus.

À cette époque, le meunier se contentait d’écraser les grains de blé sous la meule de son moulin et de les livrer ainsi écrasés aux ménages ou au boulanger qui se chargeaient de les bluter, c’est-à-dire de les tamiser, pour séparer la farine du son.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la meunerie commença à se moderniser avec l’apparition des cylindres métalliques. Tout d’abord implanté en Autriche-Hongrie, le début d’une nouvelle industrie meunière est amorcé à l’Exposition universelle de 1878.

À partir de 1889,  toute la meunerie française adopta une nouvelle technologie appelée « mouture à cylindres ». Ce nouveau mode d’écrasement permettait des débits plus rapides et facilitait la séparation de la farine et du son. Quelques années plus tard, cette séparation fut grandement facilitée par l’apparition des premiers plansichters (appareils à tamiser) qui remplacèrent les bluteries. Ces nouvelles techniques constituèrent un progrès indéniable. À la fin du siècle, avec près de 40 000 moulins en France, la meunerie entra dans l’ère du modernisme en adoptant de nouveaux appareils de broyage de blé, de blutage de la farine, de sassage.

À l’aube du XXe siècle, chaque village en bordure de rivière comptait un moulin à eau et beaucoup de plateaux avaient leur moulin-à-vent. Intégrés à la vie économique du pays, les moulins avaient un rôle important, notamment pendant les conflits de 1914/1918 et 1939/1945.

 La nécessité de répondre aux exigences technologiques a eu raison de nombreux moulins n’ayant pas pu investir pour suivre cette évolution. De près de 40 000 en 1900, 6 000 en 1950 et seuls 650 moulins étaient en activité au début du 3e millénaire.

Grâce à la modernisation des entreprises, les qualités de farine sont de mieux en mieux adaptées à la demande, et aux attentes du consommateur. De plus, les moyens de transport moderne ont permis un large brassage des marchandises à travers toute la France. Enfin, les grandes innovations industrielles ont permis de fabriquer des produits qualitatifs de plus en plus compétitifs.

Le Moulin de Buding (Moselle)

Le moulin bas de Buding est situé sur la petite rivière de la Canner, qui se jette dans la Moselle au nord de Thionville. Au XVIIIe siècle, c'était une huilerie, où les habitants du village venaient faire moudre des grains de colza, de chanvre et de lin. Après la Révolution, il s'est considérablement diversifié pour devenir une manufacture qui employait 7 personnes. A la production d'huile se sont ajoutés : un moulin à farine (très peu, cette production étant l'apanage du moulin haut situé dans le même village), une filature à laine, un foulon, une machine à écorce ou à tan et, plus tard, des métiers à tisser. Cette activité multiforme s'est peu à peu éteinte pour diverses raisons. Néanmoins, dans la première moitié du XXe siècle, la roue était encore utilisée pour entraîner une batteuse.

 

 

 

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