Une question de survie !
8 milliards : ça ne va pas suffire !
Le Monde a lu l’étude publiée ce 15 novembre dans la revue Human Reproduction Update, "le travail le plus exhaustif conduit à ce jour" sur la fertilité humaine. Sa conclusion (spoiler alert) : la chute de la concentration de spermatozoïdes chez l’homme est un phénomène mondial, qui s’accélère et, aux dires mêmes des chercheurs, "pourrait menacer la survie de l’humanité". On vous résume. De 1973 à 2018, la concentration moyenne en spermatozoïdes chez l’homme, partout dans le monde, est passée 100M/ml à 49M/ml, "un niveau déjà considéré comme subfertile". Si les causes sont mal identifiées et – sans doute -- multiples (mode de vie, pollution, perturbateurs endocriniens), il est en revanche bien établi que la tendance s’accélère : sur toute la période étudiée (1973-2018) le taux de chute est 1,16%/an, mais depuis le début du XXIe siècle, il a plus que doublé (2,64% an à présent, soit une division par 2 tous les 25 ans). A ce rythme, on atteindrait la concentration de 15M/ml -- considérée par l’OMS comme le seuil de la stérilité -- à l’horizon 2060. Comme le résume un des responsables de l’étude : "nous avons entre les mains un problème grave" |
Rien à craindre
Selon un économiste d’HSBC, en intégrant les baisses de fécondité qui s'avèrent plus rapides que prévu, le pic mondial de population serait atteint en 2043 et à la fin de ce siècle, il ne resterait plus que 4Mds d’individus sur la Terre.