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5 septembre 2022 1 05 /09 /septembre /2022 06:02

Quelques fois la réflexion peut nous emmener à se poser un certain nombre de questions ? en voici une très touchante :

 

Lettre d'une femme âgée enfermée dans une maison de retraite.

 

Cette lettre représente l'équilibre de ma vie.
J'ai 82 ans, 4 enfants, 11 petits-enfants, 2 arrière-petits-enfants et une chambre de 12 mètres carrés. (image d'illustration)
Je n'ai plus de maison ni d'objets qui me sont chers, mais j'ai quelqu'un qui range ma chambre, me prépare à manger et fait mon lit, contrôle ma tension artérielle et me pèse.
Je n'ai plus le rire de mes petits-enfants, je ne peux plus les voir grandir, s'embrasser et se battre;  certains d'entre eux viennent me voir tous les 15 jours ;  d'autres tous les trois ou quatre mois ;  d'autres, jamais.
Je ne fais plus de croquettes ni d'œufs farcis ni de rouleaux de viande hachée, ni de point de croix.  J'ai encore quelques passe-temps à faire et le puzzle sudoku qui m'amuse un peu".
"Je ne sais pas combien il me restera, mais il faut que je m'habitue à cette solitude ; je fais de l'ergothérapie et j'aide comme je peux ceux qui sont plus mal lotis que moi, même si je ne veux pas trop attachés : ils disparaissent fréquemment. On dit que la vie s'allonge de plus en plus.

 Pourquoi ?

Quand je suis seule, je peux regarder les photos de ma famille et quelques souvenirs que j'ai ramenés de chez moi.
J'espère que les prochaines générations comprendront que la famille est faite pour avoir un lendemain (avec les enfants) et pour rendre à nos parents le temps qu'ils nous ont donné pour nous élever.

- Auteur inconnu via pensées et reflets (sujet actuel dans notre famille ceux pourquoi je confirme les propos oh ! combien réels de cette personne âgée et avec laquelle je comprends et partage  sa souffrance .)   Moralité perso

 

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29 août 2022 1 29 /08 /août /2022 06:46

la vie quotidienne en 1900

Lieux : Dordogne 

En plein Périgord noir, le parc du Bournat

rencontre un énorme succès depuis le début de l'été pour ses trente ans

 

Le Parc du Bournat produit sa propre huile de noix avec son moulin à huile — M.Bosredon/20Minutes

Implanté dans le village du Bugue en plein Périgord noir, le parc du Bournat propose au public une étonnante plongée dans la vie quotidienne telle qu'elle était en 1900.

Une quinzaine d'artisans exécutent des démonstrations des savoir-faire d'antan.

Une fête foraine avec des manèges d'époque, fait le bonheur des plus petits.

Les plus jeunes ont des yeux ronds devant les personnages qui déambulent dans le parc en costume d’époque, notamment en découvrant les hommes en combinaison de bain. La foule, hypnotisée par la lueur du métal frappé méthodiquement, se presse dans l’atelier surchauffé du forgeron. Dans l’espace réservé à la fête foraine, les enfants courent d’un manège à l’autre, comme la chenille 1900 ou la grande roue.

Le parc du Bournat, implanté au Bugue en plein Périgord noir, propose une étonnante plongée dans la vie quotidienne en 1900. Et pour son trentième anniversaire qu'il célèbre tout au long de l'été, il connaît un succès retentissant. « Aujourd’hui [mercredi] on va encore accueillir entre 3.500 et 4.000 visiteurs », se réjouit le propriétaire du site, Pascal Souriau, qui s’attend à une saison record avec 150.000 à 160.000 visiteurs espérés cette année, mieux que les 135.000 de 2019.

« Tout est bien mis en valeur »

« C’est la deuxième fois que nous nous rendons dans ce parc, et on retrouve le même plaisir que lors de la première fois » nous raconte « Josy », venue de la Gironde voisine avec son ami « Domi ». « C’est même encore mieux puisqu’il y a de nouveaux manèges. On redécouvre de vieux métiers, on goûte des produits, notamment la bière qu’on ne trouve pas ailleurs. Et tout est bien mis en valeur, bien expliqué, avec du sens : l’atelier de fabrication du pain fait suite à l’exposition autour de la moisson. »

 

Les festivités liées à l’anniversaire du parc, comme la nocturne avec feu d’artifice prévu dimanche prochain, expliquent en partie ce rebond de la fréquentation après deux années de crise liées à la pandémie. Mais le succès du Bournat repose avant tout sur son offre sans égale en France, puisque le site a littéralement reconstitué un village périgourdin comme il pouvait exister en 1900, avec une quinzaine d’artisans et plus de quarante bâtiments en pierre, et une fête foraine avec de véritables manèges datant du début du XXè siècle.

Des artisans formés sur place par les anciens

Ce parc a été créé en 1992 par le père de Pascal Souriau, Paul-Jean Souriau, alors qu’il avait… plus de 70 ans. « Mon père était un collectionneur compulsif, gentiment fou, se souvient le propriétaire du site. Il a commencé à acheter des objets anciens, des outils, des machines agricoles, dans les années 1960. Il a accumulé des milliers d’objets, qu’il a entassés dans un grand hangar chez nous, et à l’âge de 70 ans il s’est demandé quoi faire de tout cela… »

A la mode dans les années 1980-90, il pense d’abord créer un écomusée. Puis se dit qu’il serait dommage de ne pas faire « vivre » tous ces objets. C’est là qu’il entre en contact avec des artisans à la retraite, emballés par l’idée de montrer comment on travaillait à l’époque. « Il a construit son parc et fait venir un forgeron, un coutellier, un moulinier, un sabotier…, tous retraités. » Face au succès rencontré d’emblée, il a fallu peu à peu professionnaliser tout ce petit monde. « Nos artisans sont désormais tous des salariés, qui ont été formés sur place par les anciens. »

Des artisans qui ne sont pas là que pour le décor

C’est le cas d’Anthony Barret, 29 ans, boulanger de formation. « Je suis arrivé ici il y a cinq ans, raconte-t-il. Je savais faire du pain, bien sûr, mais il a fallu que j’apprenne le travail au four à bois, qui est plus compliqué. Il faut en moyenne quatre ans pour maîtriser à la perfection le four, afin d’obtenir une chauffe uniforme de la voûte à la sole. On chauffe le four avec le bois pendant deux heures, puis on retire la braise, et on se sert uniquement de la pierre chaude pour cuire le pain durant trois-quart d’heure, à chaleur tombante donc. Ici on fait du pain de campagne au levain naturel - que je fais moi-même à base d’épluchures de pommes - et que l’on vend à la clientèle. »

 

Car au Bournat, les artisans ne sont pas là (que) pour le décor. Ils fabriquent et vendent leurs produits, comme le moulinier Hervé Olivier qui presse lui-même à la main les noix du Périgord pour en faire de l’huile. On peut aussi acheter des savons, des couteaux personnalisés…

« Et à chaque fois on essaie de reconstituer les ateliers comme ils étaient en 1900, insiste Pascal Souriau, comme l’atelier du forgeron qui a été recréé par un artisan qui nous a décrit comment était l’atelier de son père. Pour les autres, on s’est essentiellement basé sur des photos. Toutes les photos nous montrent d’ailleurs que c’était le bazar à l’époque, et j’aimerais aller plus loin pour reconstituer cette ambiance, même si c’est un peu plus compliqué aujourd’hui… »

« La vie était très dure à cette époque »

Si les visiteurs viennent chercher au Bournat un brin de nostalgie, et montrer à leurs enfants ou petits-enfants des savoir-faire en voie de disparition, Pascal Souriau rappelle que « la vie était très dure à cette époque ; les gens commençaient à travailler à 14 ans, et ils ne s’arrêtaient jamais, il ne faut pas l’oublier. »

Régulièrement interpellé sur le bien-être animal, le propriétaire des lieux assure par ailleurs que ses bœufs et ses chevaux sont bien traités. Mieux qu’ils ne l’étaient au début du XXe siècle. « Mais il faut bien dresser les veaux pour qu’ils deviennent des bœufs de trait, sinon on ne montrera jamais comment ils étaient utilisés en 1900 » se défend Pascal Souriau.

Les manèges réparés par les artisans du parc

Désormais étalé sur 7 hectares, le parc s’agrandit régulièrement. « On continue d’acheter des manèges anciens, quand on en trouve, ce qui devient de plus en plus difficile… »

 

Tout comme il devient de plus en plus difficile de trouver des réparateurs pour les pièces défaillantes. « Lundi, il y a eu une fausse manœuvre d’un opérateur sur la chenille, et des barres se sont tordues, et bien c’est notre propre forgeron qui les a réparées, car plus personne ne serait capable de le faire, explique Pascal Souriau. Les roues de ce manège ont été faites avec des roues de Ford T, en bois, or il n’existe plus qu’un seul charron en France capable de faire ces roues-là. Le jour où il n’y en aura plus, il faudra qu’on en forme un pour continuer à entretenir nos manèges… »

Anticiper, c'est le rôle du propriétaire du site, qui se projette déjà vers 2024 et les JO de Paris. « Pour nous, ce sera une année à thème autour de ce qu'étaient les Jeux Olympiques en 1900. »

Parc du Bournat, ouvert d’avril à octobre, 191, allée Paul-Jean Souriau, Le Bugue.

https://www.parclebournat.fr/fr/

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30 juin 2022 4 30 /06 /juin /2022 08:13

 

La digitalisation des matériels, la démultiplication des sources pouvant donner l’heure, mobiles, ordinateurs, tablettes, participent inévitablement à cette érosion. »

La Persistance de la Mémoire, tel est le titre exact de ce beau tableau de Salvador Dali. Dans le flot de l’actualité, un communiqué étrange de la société Orange, anciennement France Télécom, publié le 3 mai 2022, a annoncé la mort programmée de l’horloge parlante. Elle s’éteindra définitivement le vendredi 1er juillet 2022 après quatre-vingt-neuf ans de bons et loyaux services. Elle est née le 14 février 1933 et s’appelait Odéon 84 00.
 


La première réflexion que je me suis faite était que je la croyais déjà morte et je ne savais pas que l’on pouvait encore l’appeler en 2022, au numéro 36 99, pour la somme de 1,50 euro par appel en plus du prix de l’appel. Et puis ce sentiment de culpabilité qui émerge, vous immerge l’esprit jusqu’au rouge de honte, comme une vieille grand-tante que l’on n’a plus visitée depuis des lustres et dont on aperçoit le faire-part de décès dans le journal par hasard. Oui, c’est vrai, je ne l’ai plus appelée depuis si longtemps. Je ne me suis pas préoccupée d’elle, comment elle allait.

Car la deuxième réflexion, évidemment, cette honte qui submerge, cette nostalgie prête à envahir tous les pores de la peau, c’est l’irrésistible question : quand, pour la dernière fois, ai-je appelé l’horloge parlante ? Dans mes souvenirs, je n’ai pas la date exacte, mais j’ai un lieu, et par conséquent, j’ai un ordre de grandeur de la date.

Jamais je n’ai eu pourtant besoin de l’horloge parlante mais cette deuxième réflexion m’entraîne déjà vers la troisième réflexion : c’est une honte de tuer l’horloge parlante, c’est un scandale, il faut créer un comité de défense de l’horloge parlante ! Un peu comme la Salle Pleyel pour les concerts des orchestres philharmoniques, une honte de quitter une telle salle !... mais je m’égare.

Non, je n’ai jamais eu besoin d’horloge parlante, montres, réveils, horloges, stations de radio, j’avais tout ce qu’il fallait, j’étais bien équipé pour savoir l’heure exacte. J’avais de très nombreuses sources d’heure, pour être sûr de l’heure, sans être pourtant capable d’être à l’heure, pour être au clair avec mes retards. Les carillons d’Europe 1 (comme une cloche) étaient très différents de la sonnerie plus synthétique (et rapide) de RTL, alors que France Inter, avec ses bips copiés de l’horloge parlante, semblait plus robotisée.
A l'époque , choisir une montre était un acte grave, il n’y en avait pas dans les supermarchés. Il n’y avait pas encore de smartphone. J’ai longtemps cru, dans les années 1970, que la modernisation allait venir de la montre : des montres radios, des montres télévisions, des montres caméras, des montres téléphones, etc. Et finalement, non, elle est venue des téléphones, des vieux cadrans à la numérotation même pas numérique, puis aux (mauvais) sans-fil qui marchaient quand ça voulait, et puis le téléphone mobile avant d’arriver à y mettre tout, appareil photo, caméra, magnétophone, enregistreur, ordinateur, machine à café… bref, le smartphone… et voici que certains (comme Google) reviennent à la montre, mais je ne crois pas à son intérêt, à sa pérennité commerciale, sinon en gadget technologique : une montre ne remplacera jamais un écran de smartphone.
Quand j’étais enfant, j’ai dû souvent appeler l’horloge parlante. Je voulais savoir exactement quand était quelle heure. Non, surtout, c’était un moyen de téléphoner à quelqu’un, comme un grand. Et il me semble qu’à l’époque, c’était gratuit (car jamais je n’aurais voulu plomber les factures parentales ; je pense que le prix était le prix d’un appel local).
Aujourd’hui, le groupe Orange, qui provient à l’origine de la partie télécommunication de l’antique ministère des P & T (postes et télégraphes) devenu P.T.T. (postes, télégraphes et téléphones), puis postes et télécommunications (PTT), reçoit en recettes moins de 7% de son chiffre d’affaires pour ses activités de téléphonie. Dans les années 1970, ouvrir une ligne téléphonique était très long, un signe de grand luxe et de modernité, c’est tout juste s’il ne fallait pas être pistonné (je ne vais pas dire qu’il fallait coucher car cet humour, très en vogue à l’époque, ne l’est plus du tout dans la nôtre), il fallait attendre trois semaines, voire un mois, plusieurs mois…L’horloge parlante était pourtant très en avance sur les mœurs car associer l’heure à au téléphone est sans doute ce qu’il y a de courant depuis une vingtaine d’années, puisque le smartphone sert maintenant de montre en général. 
L’horloge parlante n’a jamais arrêté de progresser depuis 1933. Chaque fois, elle a gagné en précision sur l’heure réelle. Depuis le 18 septembre 1991, cette heure est fournie en collaboration avec l’Observatoire de Paris avec une précision d’environ 10 millisecondes (10 millièmes de seconde), issue d’horloges atomiques pilotées par le service SYRTE (Système de référence Temps-Espace) du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE-SYRTE), mais à condition de l’appeler sur le réseau de ligne fixe, car en mobile, la précision se perd beaucoup. Plus exactement, la précision à l’émission de l’information horaire est inférieure à 0,5 milliseconde, mais à la réception sur tout le territoire national, les mesures ont observé un retard maximal de 20 à 30 millisecondes sur les lignes analogiques fixes, beaucoup plus sur les lignes numériques ou cellulaires. Le temps légal est actuellement défini en France par le décret n°2017-292 du 6 mars 2017.

La fin de l’horloge parlante a été décidée en raison de la fin programmée de certains de ses composants que l’opérateur n’a pas souhaité remplacer en raison de la « baisse régulière et significative » du nombre d’appels au 36 99. Donc, pas d’acharnement thérapeutique pour cette belle voix de la France. Dommage. L’enterrement se fera dans l’intimité familiale. Ni fleurs ni couronnes.

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6 juin 2022 1 06 /06 /juin /2022 15:00

En mémoire à tous ceux qui n'en sont pas revenu et tous ceux a qui nous devons notre liberté 

6 juin 1944 /6 juin 2022

Le débarquement de Normandie

Le 6 juin 1944, à l'aube, une armada de 4266 navires de transport et 722 navires de guerre s'approche des côtes normandes. Elle s'étale sur un front de 35 kilomètres et transporte pas moins de 130 000 hommes, Britanniques, Étasuniens ou Canadiens pour la plupart. Plus de 10 000 avions la protègent.

Baptisée du nom de code Overlord (« suzerain » en français), cette opération aéronavale demeure la plus gigantesque de l'Histoire, remarquable autant par les qualités humaines de ses participants que par les prouesses en matière d'organisation logistique et d'innovation industrielle et technique. Elle était attendue depuis plus d'une année par tous les Européens qui, sur le continent, luttaient contre l'occupation nazie.

Overlord : " les dessous d'une opération à risques "

Relire les archives du Débarquement, c'est découvrir les débats, les hésitations et la part de hasard qui décident d'une victoire. Olivier Wieviorka nous invite à cette reconstitution minutieuse et passionnante.

Heure par heure l'histoire du Débarquement est une des mieux connues qui soient. Les ouvrages publiés sur le Jour J abondent, déferlante souvent stimulée par la fièvre commémorative qu'attisent les anniversaires. Cette production, pourtant, n'a peut-être pas contribué à éclairer un événement largement obscurci par le mythe. Les clichés, de fait, ont la vie dure, d'autant que les représentations cinématographiques - du Jour le plus long à Il faut sauver le soldat Ryan - ont aidé à les pérenniser.

Noyés sous une avalanche de chiffres qui détaillent avec minutie le nombre d'hommes, d'appareils et de bâtiments lancés dans la bataille, nos contemporains croient un peu vite que les forces débarquées le 6 juin 1944 bénéficiaient d'un rapport de forces favorable, servi par une logistique hors pair s'adossant sur les inépuisables ressources des États-Unis. Impressionnés par les images terribles des soldats mitraillés par la défense

allemande, ils concluent un peu vite que le débarquement sur les plages s'est soldé par un bain de sang. Sensibles aux discours commé­moratifs que diffusent, avec constance, les pouvoirs politiques, ils pensent que l'entente régnait entre les Alliés, que les soldats étaient prêts à perdre leur vie pour sauver la démocratie, les Américains ajoutant à ce sens partagé du sacrifice le souci aiguisé d'honorer la dette à l'égard de La Fayette.

Autant le dire d'emblée, ces images ne correspondent que partiellement aux conclusions que permettent de tirer l'examen des archives et la lecture d'une bibliographie pléthorique.

Depuis, chaque année, de nombreuses commémorations se déroulent sur les plages du débarquement, afin de rendre hommage aux soldats morts pour la patrie.

 

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3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 08:04
Expressions Proverbes d'autrefois

Dans la catégorie Expressions Française : " voyons aujourd'hui ce que veut dire "

Les biens lui viennent en dormant

 

Se dit en parlant d’un homme à qui quelque bonne fortune arrive

 Lorsqu’il ne s’y attend pas et sans travailler

Le bibliographe Antoine du Verdier (1544-1600) explique que « François Ier, ou plus vraisemblablement Louis XI, voyageant par son royaume, étant entré un peu devant l’heure de vêpres dans une église (Notre-Dame de Cléry), comme quelqu’un qui avait couru la poste, lui demanda en don un bénéfice de collation royale, vacant par le décès du possesseur d’icelui, et que le roi à l’instant vit, à l’un des coins du chœur, un pauvre prêtre qui dormait ;

« Après l’avoir fait éveiller, lui donna le bénéfice, pour lequel l’autre, à force de courir par plusieurs journées, s’était mis en péril de se rompre le col, et commanda lettres lui en être expédiées, disant qu’il voulait en cet endroit faire trouver véritable le proverbe qui dit : Qu’à aucun les biens viennent en dormant ».

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