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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 06:41

Oliviers :

" la bactérie tueuse gagne du terrain "

Le 21 septembre a été entrepris l’arrachage de 234 arbustes et autres végétaux dans le jardin de l’EPHAD « Les figuiers » de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). En cause : la « maladie de l’olivier » qui, durant l’été 2017, est également arrivée en Espagne malgré des précautions sanitaires drastiques. Une situation qui inquiète, à juste titre, les arboriculteurs du sud de la France dont les plantations sont désormais directement menacées...

Selon un article du 18 mars 2015 intitulé L’olivier est-il menacé de disparition en Italie ?, il fût dévoilé les terribles dégâts causés dans la région des Pouilles (sud de l’Italie) par ce l’on nomme la maladie de l’olivier, une affection mortifère apparue en 2013 dans les environs de Lecce. En quelques années, toutes les plantations d’oléagineux ont été condamnées par l’irréversible dégénérescence des oliviers sur une superficie de... 10 000 hectares ! La menace était telle qu’à la date de cet article une zone de confinement de 23 000 hectares avait été décrétée par les autorités pour protéger les terroirs agricoles périphériques d’un risque de progression de l’épidémie. Pour mémoire, rappelons que l’infection est due à une bactérie dénommée Xylella fastidiosa dont le vecteur de dissémination est un insecte suceur appelé cicadelle. À ce jour, aucun traitement n’a encore été mis au point pour enrayer la maladie de l’olivier malgré les recherches entreprises en Italie, notamment par les scientifiques de l’Université de Bari, et ce sont près d’1 million d’oliviers qui ont été détruits.

Le jeudi 21 septembre, les membres du Comité phytosanitaire européen se sont réunis à Bruxelles. Ils viennent, après deux jours de travaux et en l’absence d’un consensus, de refuser de mettre au vote une requête du président des Pouilles, Michele Emiliano, visant à assouplir la décision d’exécution 2015/789 portant sur les mesures destinées à enrayer l’apparition et la propagation de la bactérie Xylella fastidiosa. En pratique, la demande de M. Emiliano avait pour objectif d’obtenir pour les zones dévastées par l’épidémie dans les Pouilles la délivrance d’un Passeport phytosanitaire européen (PPE) autorisant la réimplantation d’espèces d’oliviers et autres espèces d’agrumes présumées résistantes à la bactérie. Le principe de précaution l’a emporté et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour les producteurs locaux, condamnés à attendre que la communauté scientifique donne un feu vert sans ambiguïté. On peut comprendre la prudence des chercheurs et de l’Union Européenne. Car c’est désormais une certitude : la maladie de l’olivier gagne du terrain et menace l’ensemble du pourtour méditerranéen.

26 foyers infectieux dans la région d’Alicante

En novembre 2016, des cas de contamination ont été détectés en Espagne sur des oliviers, des amandiers et, à un degré moindre, des cerisiers. D’abord dans une pépinière de l’île de Majorque, puis en janvier 2016 sur l’île d’Ibiza. La réaction des autorités sanitaires espagnoles a été radicale : l’ensemble de l’archipel des Baléares a, malgré quelques vaines protestations, été aussitôt soumis à un embargo drastique sur les exportations de végétauxqui valait non seulement pour les professionnels, mais également pour les particuliers, interdits de toute sortie de plante quelle qu’en soit l’espèce. Une mesure dont la pertinence a été confirmée quelques semaines plus tard par les résultats des prélèvements effectués durant le trimestre ayant suivi l’apparition des premiers symptômes de la maladie dans la localité de Porto Cristo : sur les 565 échantillons analysés, 105, soit 18,5 %, étaient infectés par la bactérie Xylella fastidiosa.

Les précautions prises n’ont toutefois pas suffi : deux foyers d’infection ont été découverts à Guadalest (nord-est d’Alicante) au mois de juin 2017. Sous la ferme autorité des élus de la Generalitat de Valence et conformément aux obligations édictées par la décision européenne 2015/789, les plantations touchées ont très rapidement fait l’objet d’un traitement à base d’insecticide pour détruire les cicadelles, suivi de l’arrachage et de la destruction de tous les végétaux dans les parcelles concernées. Malheureusement pour les espagnols, un troisième foyer vient d’être détecté dans une plantation d’amandiers. Elle sera soumise aux mêmes mesures de destruction que les deux autres, avant sans doute que cette prophylaxie radicale ne soit étendue dans le voisinage. Aux dernières nouvelles, ce sont en effet 26 foyers infectieux qui ont été recensés par les autorités sanitaires. Avec pour conséquence la mise en quarantaine de 110 000 hectares répartis sur 80 communes, et des conséquences économiques désastreuses pour les arboriculteurs et les pépiniéristes. 

Si l’on en croit les experts scientifiques de l’Union européenne, Xyllela fastidiosa est capable de tuer plus de 200 espèces, ce qui en fait « l’une des bactéries les plus dangereuses au monde pour les végétaux ». On imagine aisément la fébrilité qui règne en Espagne, tant chez les oléiculteurs, déjà fortement touchés par les épisodes de sécheresse qui se multiplient, que dans les rangs du gouvernement. Et pour cause : la « bactérie tueuse » menace aujourd’hui de nombreuses espèces d’arbres fruitiers et d’ornement, mais surtout les 300 millions d’oliviers que compte le pays, 1er producteur mondial d’huile d’olive, loin devant la Tunisie et l’Italie.

L’Espagne est touchée, la France également

C’est en Corse, dans une zone artisanale de Propriano, qu’a été détecté en juillet 2015 le 1ercas d’infection par Xyllela fastidiosa. Malgré les mesures prises par les DRAAF (directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) de Corse et de Provence-Alpes-Côte d’Azur, d’autres cas sont apparus la même année dans les Alpes-Maritimes, notamment à Théoule-sur-Mer sur un genêt d'Espagne, à Villeneuve-Loubet sur une lavande, et à Mougins sur un polygala.

Depuis, le nombre des infestations n’a cessé de croître, au point que l’on recensait 342 foyers en Corse au 10 juillet 2017 (chiffres de la DRAAF), répartis sur 3800 km², soit 4,4 % du territoire de l’île, majoritairement situés en Corse du Sud (325 foyers). Nettement moins de cas sur le continent où, au 7 septembre 2017, l’on comptabilisait 27 foyers, 23 dans les Alpes-Maritimes et 4 dans le Var. Aucun olivier parmi les végétaux contaminés tant en Corse que sur le continent, mais très majoritairement des polygalas, suivis de loin par des immortelles, des calicotomes, des cistes, des lavandes, des genêts, ainsi que quelques autres espèces très minoritaires parmi lesquelles trois arbres : un prunier-cerise, un amandier et un chêne vert. Conformément aux obligations sanitaires imposées par l’Union Européenne, tous les végétaux contaminés et au contact de ceux-ci ont été arrachés et détruits tandis qu’une zone de désinsectisation de 100 m était délimitée autour des points d’infection, et une zone de 10 km soumise à de drastiques limitations de transport de végétaux et l’interdiction de sortie de végétaux de cette zone tampon.

L’EPHAD Les Figuiers de Villeneuve-Loubet figure parmi les 4 foyers décelés début septembre. Sommé par la DRAAF de procéder à l’arrachage des 341 végétaux du jardin de l’établissement qu’il dirige, M. Paul Bensadoun fait de la résistance, au risque de devoir payer une amende de 150 000 euros. À ce jour, il n’a en effet consenti à détruire que 234 végétaux, ceux qui figurent sur les listes des plantes directement exposées à l’infection par la bactérie tueuse. La souche qui sévit dans le sud de la France n’est en effet pas la même que celle – la sous-espèce pauca - qui a causé tant de dégâts dans les Pouilles. En conséquence, M. Bensadoun a décidé de conserver une centaine de végétaux, et notamment les figuiers qui ont donné leur nom à l’EPHAD, un olivier et les lauriers-roses du parc. Nul ne sait comment vont réagir les autorités sanitaires. Mais il est à craindre pour ce gestionnaire et plus encore pour les résidents âgés – déjà traumatisés par la première phase d’arrachage – qu’une décision contraignante ne soit rapidement prise par le préfet.

À ce jour, aucun olivier n’a encore été contaminé sur le sol français. Mais les spécialistes sont pessimistes : malgré toutes les précautions prises pour enrayer l’épidémie, celle-ci ne cesse de se propager dans les deux régions les plus exposées, au point que la zone tampon de la Côte d’Azur vient d’être élargie à Monaco et à la région de Vintimille en Italie. Une menace qui prend désormais la forme d’une épée de Damoclès pour les exploitants d’oliviers et d’amandiers, mais également les pépinièristes, parfaitement conscients qu’ils bénéficient d’un sursis.

 

 

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