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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 06:50

 

LES OISEAUX DE NOS JARDINS

Ces petits oiseaux que l’on dit « sauvages » viennent quotidiennement dans nos jardins pour se nourrir sur les mangeoires que nous leur offrons, nidifier sous nos toits ou dans nos arbres, élever leurs petits à l’abri des prédateurs et enchanter nos journées.

Ces espèces vivaient autrefois dans la campagne environnante, et même si ces oiseaux  venaient près de nos habitations, ils retournaient ensuite vers leur habitat sauvage. 
Aujourd’hui, cet habitat a bien changé. Les campagnes sauvages sont cultivées et couvertes de pesticides qui ne leur permettent plus de trouver les insectes ou les baies dont ils se nourrissaient. Les forêts disparaissent et les arbres qui leur offraient branches et feuillage pour y cacher leurs nids ne sont plus là, ou trop peu nombreux, ce qui entraîne des compétitions entre plusieurs espèces pour trouver une cavité libre ou un espace suffisant pour procréer. 
C’est la raison pour laquelle la disparition de l’habitat pousse ces oiseaux vers nos maisons. Les espèces s’adaptent à l’être humain, et savent en tirer le maximum en récupérant de la nourriture, en trouvant des sites pour nidifier et la protection nécessaire à la continuité des espèces.   

Plusieurs espèces dites « communes » sont régulièrement observées dans le jardin ou aux alentours, mais certains de leurs comportements méritent d’être plus soigneusement étudiés, à défaut d’être toujours bien compris !

Aujourd'hui je vous invite à découvrir la SITTELLE torchepot (Sitta europea)

Ordre des Passériformes – Famille des Sittidés

QUELQUES MESURES :
L : 14 cm ; Poids : 17-28 gr

LONGÉVITÉ : jusqu’à 9 ans

DESCRIPTION DE L’OISEAU :


"La Sittelle torchepot est un oiseau de taille moyenne"

 

Le mâle adulte a les parties supérieures bleu-gris, y compris les ailes et la queue. Les rémiges sont plus foncées, gris brunâtre.
Les parties inférieures sont blanc chamoisé avec les flancs et le bas-ventre de couleur fauve. Les couvertures sous-caudales apparaissent comme une plaque tachetée fauve et blanc. Le dessous des ailes est gris avec les rémiges noires.  

Sur la tête, le front et la calotte sont bleu-gris. On peut voir une rayure oculaire noire très nette qui part de la base de la mandibule supérieure, passe en travers de l’œil, et s’étend jusque sur les côtés de la nuque. Les joues et le menton sont blanchâtres. Les côtés du cou sont blanc-chamoisé, comme le dessous. 
Le bec fort est gris foncé avec la base de la mandibule inférieure bleuâtre clair. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont brun jaunâtre, bruns ou gris foncé. 

La femelle est très semblable mais plus terne, légèrement plus claire que le mâle sur le dessus, avec une rayure oculaire plus brune et des parties inférieures plutôt blanches.  
Le juvénile ressemble à la femelle adulte en plus terne.

On trouve de nombreuses sous-espèces avec des variations de plumage mais avec les mêmes critères généraux.

CRIS ET CHANTS http://www.xeno-canto.org/169603(série de cris)

http://www.xeno-canto.org/129686 (cris rapides)

La Sittelle torchepot est très bruyante. Elle lance des cris aigus quand elle est excitée, soit un seul « twit » abrupt, soit en série lente, mais souvent en phrases de 3 à 4 notes en série rapide. Mais dans le cas d’une excitation intense, elle émet des phrases d’environ dix notes par seconde ! 
On peut aussi entendre quelques « sirrrr » perçants, devenant plus aigus pour donner l’alarme. Le cri de contact est un « tsit » ténu émis juste avant de s’envoler.
Le chant est très variable, avec des notes ascendantes et descendantes, parfois entrecoupées de cris d’excitation.

HABITAT : 

La Sittelle torchepot fréquente les zones boisées de feuillus ou mixtes, les parcs et les jardins. 
Cette espèce a besoin de grands et vieux arbres avec une canopée pour se nourrir et des sites pour nidifier. 
On peut la trouver à différentes altitudes selon la distribution géographique, en moyenne depuis le niveau de la mer jusqu’à 2500 mètres.

DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE :    
La Sittelle torchepot est sédentaire et largement répandue dans la majeure partie de l’Europe tempérée et de l’Asie.   

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :

La Sittelle torchepot est un oiseau très agile, grimpant et descendant des troncs et des branches. Elle se déplace en posant une patte au-dessus de  l’autre et effectue des sautillements en se balançant. Elle bouge latéralement ou le long du dessous des branches. Elle est capable de se suspendre la tête en bas, et de descendre des arbres par le tronc la tête la première. Elle ne se sert pas de la queue, mais elle s’agrippe avec ses longues griffes.

La Sittelle torchepot se déplace très aisément sur le sol par de petits sauts

Sa façon de se nourrir est particulière. Elle coince la nourriture dans une crevasse du bois ou de l’écorce, et la martèle avec son bec robuste, entraînée par le poids de son corps.

Cette espèce fréquente les mangeoires près des maisons, et chasse tous les autres oiseaux car c’est un oiseau très agressif.

La Sittelle torchepot est très territoriale pendant la saison de reproduction. Cet oiseau est sédentaire et maintient son territoire toute l’année, principalement si les ressources de nourriture sont abondantes.

Habituellement, les deux partenaires d’un couple restent proches l’un de l’autre, se nourrissant dans la même zone et émettant fréquemment des cris de contact. 
Des disputes peuvent se produire si d’autres sittelles approchent trop près des limites. Les deux sexes crient et poursuivent brièvement les intrus et paradent.  L’oiseau dresse et déploie la queue, tout en pointant le bec vers le ciel, les ailes étant à semi-ouvertes et abaissées.

Au cours de parades plus intenses, l’oiseau plaque ses plumes sur son corps et déploie complètement ses ailes et sa queue. Les deux combattants s’agrippent avec les griffes et se donnent des coups de becs. Certains combats peuvent parfois devenir très violents.

Pendant les parades nuptiales, le mâle expose les parties colorées de ses flancs et gonfle son plumage avec les ailes ouvertes. La queue est déployée en éventail afin de montrer la zone tachetée des couvertures sous-caudales.

VOL :
La Sittelle torchepot a un vol ondulant sur de longues distances, mais en général, elle se contente de vols brefs d’un point à un autre. 

REPRODUCTION DE L’ESPECE 
La saison de reproduction a lieu en avril-mai.
La Sittelle torchepot nidifie dans des cavités. Elle est monogame et territoriale. Elle ne creuse pas la cavité mais occupe des loges abandonnées par des pics ou d’autres cavités naturelles dans les arbres. 

Si l’entrée est trop grande, l’oiseau la réduit avec de la boue, et peut aussi en tapisser l’intérieur pour protéger le nid du mauvais temps.

L’intérieur est tapissé de copeaux de bois ou d’écorce, mais rarement de feuilles ou de mousse. 
La femelle construit le nid presque toute seule et ce travail nécessite entre 2 et 4 semaines. Le site du nid peut être réutilisé pendant plusieurs années.

La femelle dépose de 5 et 9 œufs blancs légèrement marqués de roux. Elle incube pendant 13 à 18 jours et ensuite, elle couve les poussins. Les jeunes sont nourris par les deux parents et la période au nid dure environ 19 à 29 jours. Les jeunes deviennent indépendants une ou deux semaines plus tard. 
Cette espèce produit une seule couvée par saison, parfois deux.

ALIMENTATION 
Le Sittelle torchepot se nourrit principalement d’insectes, de graines et de noisettes ou glands. Elle consomme parfois de la sève et des bourgeons de fleurs, et fréquente les mangeoires en hiver.

PROTECTION/ MENACES/ STATUTS 
La Sittelle torchepot est un oiseau commun et largement répandu, mais elle a besoin de grands arbres. La fragmentation des forêts et sa destruction dans certaines parties de la distribution cause des déclins locaux.

 

 

 

Sources :

THE HANDBOOK OF BIRD IDENTIFICATION FOR EUROPE AND THE WESTERN PALEARCTIC by Mark Beaman, Steve Madge - C.Helm - ISBN: 0713639601

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 13 by Josep del Hoyo-Andrew Elliot-Jordi Sargatal - Lynx Edicions – ISBN: 9788496553453

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